tag:blogger.com,1999:blog-63298707230661415772024-03-13T07:47:15.850+01:00DandelionLittérature 2.0Unknownnoreply@blogger.comBlogger130125tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-61542526464078427952014-11-16T19:48:00.001+01:002014-11-16T19:48:42.630+01:00La part des ténèbres de Stephen King<u>Pitch de l'éditeur (POCKET) :</u><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Tu croyais pouvoir te débarrasser de moi. Tu pensais qu'avec un enterrement bidon pour mes fans et pour la presse, tout serait réglé. Tu te disais : " Ce n'est qu'un pseudonyme, il n'existe même pas. " Tu te disais : " Fini George Stark, maintenant consacrons-nous à la vraie littérature... " Pauvre naïf ! Ça a dû te faire un choc quand tu as vu la fausse tombe grande ouverte, hein ? Et cette série de meurtres abominables ? Exactement comme dans nos romans ! Sauf que, cette fois c'est réel, bien réel. Non, ne t'imagine pas que tu vas pouvoir te débarrasser si facilement de moi. Je suis ton double, ta part de ténèbres... Et j'aurai ta peau !</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2Tg_hT9Z72WNI1XEOV6sftgWfnc-ZvLWrh9YDCf4gxi-aVhtSeyuQ_r6NJ422Z5o0SP1v2vNfw1lc7uD9ozxdxVZWcrZNUwIL_yx0BTG_CsfOE2e2KeNYHJIXRoJXQgOqSywOTAzbA7E/s1600/La+part+des+t%C3%A9n%C3%A8bres+-+Couverture+1.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2Tg_hT9Z72WNI1XEOV6sftgWfnc-ZvLWrh9YDCf4gxi-aVhtSeyuQ_r6NJ422Z5o0SP1v2vNfw1lc7uD9ozxdxVZWcrZNUwIL_yx0BTG_CsfOE2e2KeNYHJIXRoJXQgOqSywOTAzbA7E/s1600/La+part+des+t%C3%A9n%C3%A8bres+-+Couverture+1.gif" height="320" title="La part des ténèbres de Stephen King - Couverture" width="196" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKow_Okny11L3Vma_GIAS_YOcRiJTZ2R4rmVjcxPDc0e9OJWWuQ7PWyQp5ftmPB8y7Z2dm4APDS1ublbW0O5bBq0Y3ImgNMxSze2aQRv9_pLTQbGa6J1qLJPk57ae4_3jMdVp2lDea3m8/s1600/La+part+des+t%C3%A9n%C3%A8bres+-+Couverture+2.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKow_Okny11L3Vma_GIAS_YOcRiJTZ2R4rmVjcxPDc0e9OJWWuQ7PWyQp5ftmPB8y7Z2dm4APDS1ublbW0O5bBq0Y3ImgNMxSze2aQRv9_pLTQbGa6J1qLJPk57ae4_3jMdVp2lDea3m8/s1600/La+part+des+t%C3%A9n%C3%A8bres+-+Couverture+2.gif" height="320" title="La part des ténèbres de Stephen King - Couverture" width="191" /></a></div>
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***</div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne me considère pas comme une fan absolu de <b>Stephen King</b>. Pas comme tous ces lecteurs de la première heure, pour qui toute nouvelle publication reste un événement fondamental et qui connaissent sur le bout des doigts l'ensemble de son oeuvre, l'appréciant d'une manière presque uniforme. Non. Certains de ses romans me sont bel et bien tombés des mains et d'une façon quasi définitive. Pourtant il est sans conteste un écrivain majeur de mon univers, une substance dans laquelle je retombe régulièrement sans possibilité de sevrage. En analysant bien la chose et en considérant une certaine aversion pour la Fantasy (dont <b>Stephen King</b> a contribué avec son mythique cycle de <i>La Tour Sombre</i> et dont nombre de ses romans en sont empreints comme par exemple <i>Le Fléau</i>, considéré comme l'une de ses plus importantes créations et dont le conflit mystique entre les forces du bien et celles du mal m'avait pourtant laissé de marbre, difficile à assumer lorsqu'il est le préféré de son auteur, dixit l’intéressé...), je me suis rendu compte que j'avais simplement, en matière de littérature comme au cinéma, d'un réel et simple besoin d'y croire, d'être convaincu. Doux paradoxe quand justement vous surfez sur la vague du fantastique et de l'horreur.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ainsi, pour en revenir à <b>La part des ténèbres</b>, rien n'était gagné. Le postulat de départ n'avait vraiment rien pour me convaincre. Un écrivain, Thad Beaumont, qui ne connu qu'un succès d'estime pour ses romans écrits sous son propre nom et qui pour s'affranchir du chantage d'un fan plus clairvoyant que les autres, se décide à faire mourir son double, George Stark (au sens propre comme au figuré, un pastiche d’enterrement avec séance photos à l'appui au coté d'une fausse pierre tombale étant même orchestré), avec qui il connu la gloire pour une série de romans hyper-violents aux antipodes des ses aspirations initiales ; ce dernier, dans un processus mystérieux et ésotérique, prenant vie et, bien décidé à venger cet affront que lui fait son créateur, entame une quête meurtrière dont les modes opératoires ressemblent trait pour trait à ceux de l'anti héros de Stark, Alexis Machine, éliminant tour à tour des proches de Thad plus ou moins mêlés à cette mascarade. Scénario, il faut le reconnaître, plutôt alambiqué.<br />
<br />
Pourtant, si vous osez <b>La part des ténèbres,</b> vous serez, j'en suis convaincu, happé comme je l'ai été par la talent de <b>Stephen King</b> a vous emporter avec des histoires aussi biscornues. <b>La part des ténèbres</b> n'est pas reconnu comme l'une de ses œuvres majeures. Pourtant, même si je n'ai pas encore une vue exhaustive de la choses (l'aurais-je un jour ?), ce roman est situé très haut dans ma top liste. <b>Stephen King</b> y parvient avec maestria a vous faire accepter l'impossible, vous conduisant, à l'aide d'ingrédients empruntés au thriller-policier, vers un feux d'artifice final ou la qualité de son écriture accouche d'une véritable anthologie de la littérature d'épouvante. Les descriptions mettant en scènes les moineaux, oiseaux psychopompes, présents tout au long de l'intrigue y devenant aussi effrayantes que jubilatoires.<br />
<br />
Mais comme dans beaucoup de ces œuvres, <b>Stephen King</b> propose également dans <b>La part des ténèbres</b>, une seconde lecture. Celle qui montre la difficulté de vivre, lorsque l'on est écrivain, avec le succès presque inespéré d'un pseudonyme créé pour se désolidariser des règles que l'on s'était fixé comme credo indéfectible. <b>Stephen King</b> rend ainsi hommage à son propre double, Richard Bachmnan, sous couvert duquel il écrivit plusieurs romans (dont <i><a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/12/running-man-de-stephen-king-et-son.html" target="_blank">Running Man</a></i>) et dont la supercherie fut dévoilée par un illustre inconnu, un libraire prénommé Steve Brown ce qui amusa beaucoup <b>Stephen King</b>.<br />
<br />
<b>AL</b><br />
<b><br /></b>
Bande annonce de l'adaptation de La part des ténèbres par George Romero :<br />
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<u><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xa91vr" width="480"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xa91vr_la-part-des-tenebres-bande-annonce_shortfilms" target="_blank">La part des ténèbres - Bande annonce VO</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/_Caprice_" target="_blank">_Caprice_</a></i></u><br />
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Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-61479789455514370342014-11-11T12:48:00.000+01:002014-11-11T12:53:48.218+01:00Etude HADOPI - GLN - IFOP : Usages du livre numérique en France par ID BOOX<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxbns00CAZrVWHNG4r4YCOJmeVHcu8KZvUnP3jx8a8IKX0XOOjNpu_NDGqnq_ybO0WLT2gCHcMxs0fUvraNWoqOunNAKQf8esEwH42ZujkNklUAfeLcyQ1Dj_0sw9E2nOzjEUUcldINIc/s1600/idboox.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxbns00CAZrVWHNG4r4YCOJmeVHcu8KZvUnP3jx8a8IKX0XOOjNpu_NDGqnq_ybO0WLT2gCHcMxs0fUvraNWoqOunNAKQf8esEwH42ZujkNklUAfeLcyQ1Dj_0sw9E2nOzjEUUcldINIc/s1600/idboox.jpg" title="ID BOOX" /></a></div>
<b><br /></b>
<b><br /></b>
<b>Hadopi</b> et le <b>Groupement pour le développement de la Lecture Numérique</b> (GLN), avec le concours de l’IFOP, viennent de publier une étude de 150 pages sur l<b>es usages et les perceptions du livre numérique des français</b>. <br />
<br />
Cette étude est unique par la densité des sujets traités. La Hadopi et le GLN ont voulu faire un focus à 360 degrés sur le sujet des ebooks et la manière dont ils s’inscrivent aujourd’hui dans le paysage culturel français.<br />
<br />
Nous reviendrons amplement sur la globalité de l’étude dans un prochain article. <a href="http://www.idboox.com/etudes/une-etude-360-sur-le-livre-numerique-et-les-francais-video/">Mise à jour, la suite de l’article et la vidéo ici</a><br />
Voici pour l’instant <b>les chiffres clés</b> ressortant de l’étude à la fois qualitative et quantitative.<br />
<br />
<u><b>Chiffres clés</b></u><br />
<br />
<b>11% des français interrogé se déclarent être lecteurs de livres numériques.</b><br />
<br />
Les personnes ayant découvert la lecture numérique y sont souvent arrivées par opportunité. C’est notamment la possession d’un terminal de lecture (smartphone, tablette ou liseuse) qui a poussé leurs possesseurs vers le livre numérique.<br />
<br />
Les avantages économiques, la praticité de la lecture en numérique et la facilité d’acquisition sont notamment mis en avant parmi les atouts de l’ebook.<br />
<br />
<a href="http://www.idboox.com/wp-content/uploads/2014/10/Etude-hadopi-Gln-ebooks-.jpg"><img src="http://www.idboox.com/wp-content/uploads/2014/10/Etude-hadopi-Gln-ebooks-.jpg" /></a><br />
[...]<br />
<div>
<br /></div>
<div>
<b><a href="http://www.idboox.com/etudes/france-une-gigantesque-etude-sur-les-usages-du-livre-numerique/" target="_blank">Lire l'article complet sur le site ID BOOX</a></b></div>
<br />
<br />
<br />
<b>Regardez la vidéo de Marianne Serfaty de la Hadopi sur les grands enseignements de l’étude</b><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/PHE1yZ8QfBk" width="560"></iframe>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-18415553286516985882014-10-20T23:31:00.002+02:002014-10-20T23:31:34.971+02:00Différentes saisons de Stephen King<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Ma chronique de la semaine dernière était consacrée au recueil de nouvelles <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/10/tout-est-fatal-de-stephen-king.html"><i>Tout est Fatal</i></a> de <b>Stephen King</b> dans laquelle je mettais en avant son savoir faire en la matière. Mais au-delà du roman et de la nouvelle, il est un autre domaine pour lequel <b>Stephen King</b> a consacré une part non négligeable de son oeuvre : la novella. Cette hybride, trop court pour être considéré comme un roman mais plus long qu'une simple nouvelle, n'a jamais été la tasse de thé des éditeurs qui l'ont souvent boudée. Pourtant, celle-ci devrait aujourd'hui voir sa popularité remonter en flèche grâce à la littérature digitale avide de format différents, plus courts pour contenter un nouveau lectorat dont le nouveau credo est l’enchaînement, et la perspective de la lecture d'un pavé de 600 pages demeurant pour eux, quasi rédhibitoire. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisT4T6GAsDDFlJXAh9uDONOSowvpt-A5bvifQfulBvVFmPw-Cn796joQ7wZokLlcdsgrvYIY49QCxb2MNPPfInDpLFKgk3ylE16F9TbDlzwLkPvsLcgO_1lOeNPth60AaTSEPb5V1p4w4/s1600/Diff%C3%A9rentes+Saisons+de+Stephen+King+-+Couverture.jpg" imageanchor="1"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisT4T6GAsDDFlJXAh9uDONOSowvpt-A5bvifQfulBvVFmPw-Cn796joQ7wZokLlcdsgrvYIY49QCxb2MNPPfInDpLFKgk3ylE16F9TbDlzwLkPvsLcgO_1lOeNPth60AaTSEPb5V1p4w4/s1600/Diff%C3%A9rentes+Saisons+de+Stephen+King+-+Couverture.jpg" height="400" title="Différentes saisons - Couverture" width="266" /></a></div>
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<div style="text-align: center;">
<br /></div>
</div>
<u>Sommaire:</u><br />
<div>
<u><br /></u><i>Espoir, éternel printemps</i><br />
Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank<br />
<br />
<i>Été de corruption</i><br />
Un élève doué<br />
<br />
<i>L'automne de l'innocence</i><br />
Le corps<br />
<br />
<i>Un conte d'hiver</i><br />
La méthode respiratoire<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
***</div>
<br />
<u>Résumé de l'éditeur (Albin Michel) :</u><br />
<br />
<b>Printemps</b> - l'histoire d'un prisonnier innocent qui prépare l'évasion la plus extraordinaire depuis celle du comte de Monte-Cristo... </div>
<div>
<br /></div>
<div>
<b>Été</b> - un jeune adolescent découvre le passé monstrueux d'un vieillard et joue avec lui une variante terrible du chat et de la souris... </div>
<div>
<br /></div>
<div>
<b>Automne</b>- quatre garçons turbulents s'aventurent dans les forêts du Maine, à la découverte de la vie, de la mort et des présages de leur destin... </div>
<div>
<br /></div>
<div>
<b>Hiver</b> - dans un club étrange, un médecin raconte l'histoire d'une femme décidée à accoucher quoi qu'il arrive... </div>
<div>
<br /></div>
<div>
Ces quatre récits prouvent triomphalement que le grand Stephen King est capable de transcender l'horreur sans abandonner son style singulièrement entraînant, sa façon imagée de rendre le décor et les personnages, et ses intrigues haletantes, suspendues au bord du gouffre.Différentes saisons : quatre joyaux, d'une lecture irrésistible.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
<div style="text-align: center;">
***</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
L'Amérique ayant toujours gardé une certaine appétence pour le genre, même si, comme le dit <b>Stephen King</b>, les magazines qui lui faisaient la part belle, ainsi qu'à la nouvelle plus courte, ont tous pratiquement disparu, celui-ci n'eut jamais tellement de mal à faire publier ses novellas, dont son oeuvre en fut régulièrement émaillée, les faisant compiler pour convaincre et satisfaire son éditeur, dans un seul et même ouvrage.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est le cas de <b><i>Différentes Saisons</i></b>, compilation de quatre histoires publiées en 1982, dont trois ont la particularité de ne pas avoir été inspirées par son genre de prédilection, ne comportant aucun élément fantastique, en faisant ainsi un ouvrage singulier de son oeuvre.</div>
</div>
<br /><div style="text-align: justify;">
L'autre paradoxe de <i><b>Différentes Saisons</b></i> est que même sans être des aficionados de <b>Stephen King</b>, beaucoup connaissent au moins l'une des trois premières histoires, ayant accouchées d'adaptations cinématographiques toutes trois remarquées et dont la première <i>Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank </i>a engendré l'une des plus réussie, adaptée sous le titre <i>Les Evadés</i> sous la direction de Frank Darabont ; Le Corps étant devenu <i>Stand By Me</i> en 1986 (dirigé par Rob Reiner) et <i>Un élève doué</i> porté à l'écran par Bryan Singer en 1998. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Pourtant, même en connaissant l'une ou l'autre de ces histoires, <b><i>Différentes Saisons</i></b> conserve un intérêt littéraire indéniable, <b>Stephen King</b> y ayant porté son savoir faire de compteur d'histoire (<i>Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank</i> est d'une construction diabolique), son génie du rythme (<i>Un élève doué</i> est étouffant de bout en bout) et sa capacité à rendre des personnages d'enfants ou d'adolescents d'une profondeur rare, à son paroxysme.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Ainsi, si vous n'avez jamais lu <b>Stephen King</b>, l'horreur ou la SF constituant pour vous un biais insurmontable, <b><i>Différentes Saisons</i></b> est le titre idoine pour le découvrir, le dernier mini roman, <i>La méthode respiratoire,</i> constituant alors une immersion dans son domaine de prédilection, histoire de vous convaincre qu'avec lui, il n'y a point de sous genre. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
A noter, que cette dernière histoire, <i>La méthode respiratoire</i> devrait elle aussi se voir adapter sur grand écran, Scott Derrickson, le réalisateur de <i>Sinister</i> avec en vedette Ethan Hawke, s'étant emparé de ses droits en 2012.</div>
<br /></div>
<div>
<b>AL</b></div>
<div>
<br /></div>
<div>
<span style="color: #504945; font-family: Tahoma, Georgia, Arial, century gothic, verdana, sans-serif; font-size: x-small;"><span style="background-color: white; line-height: 20px;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="281" mozallowfullscreen="" src="//player.vimeo.com/video/54107283" webkitallowfullscreen="" width="500"></iframe> <a href="http://vimeo.com/54107283">Bernard Werber présente, Stephen King, "Différentes saisons", Le Livre de poche</a> from <a href="http://vimeo.com/filigranes">Filigranes Tv</a> on <a href="https://vimeo.com/">Vimeo</a>.</span></span></div>
<div>
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-52252673241607153242014-10-10T11:29:00.000+02:002014-10-10T11:29:42.523+02:00Tout est fatal de Stephen King<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<blockquote class="twitter-tweet" lang="fr">
Si vous me lisez pour apprendre quelque chose, allez plutôt à l'école. <a href="https://twitter.com/hashtag/StephenKing?src=hash">#StephenKing</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/ToutEstFatal?src=hash">#ToutEstFatal</a><br />
— Dandelion (@_dent_de_lion_) <a href="https://twitter.com/_dent_de_lion_/status/517346173280346112">1 Octobre 2014</a></blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<script async="" charset="utf-8" src="//platform.twitter.com/widgets.js"></script></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Cette phrase, tirée de l'introduction de <b>Tout est Fatal,</b> résume assez bien le ressenti que vous aurez si vous y cherchiez une quelconque méthode à l'écriture de la nouvelle. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Car, si cette forme littéraire, dont nombre d'écrivains en herbe se sont emparés pour se faire la plume, apparaît comme l'exercice idéal lorsque l'on se décide à écrire, elle demeure chez <b>Stephen King</b> aussi magistrale, élaborée, inspirée voire jubilatoire que les plus ambitieux de ses romans. Dans <b>Tout est Fatal</b> comme dans l'intégralité de ces autre recueils, il porte cet art à l'excellence. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhThZ18p6xH3uBSmaY0sH6ORe-bTeOjCgw41R2CQY7SYPaX8JLU2MkYN56_HYt9vEvjelRqZmOHehFX-oo-cxYZ0phlmrBDbGSr5UaJRzq-CgO5hU92-jdSewCgt5z9Jfowqdk7m_ZNXM/s1600/Tout+est+fatal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhThZ18p6xH3uBSmaY0sH6ORe-bTeOjCgw41R2CQY7SYPaX8JLU2MkYN56_HYt9vEvjelRqZmOHehFX-oo-cxYZ0phlmrBDbGSr5UaJRzq-CgO5hU92-jdSewCgt5z9Jfowqdk7m_ZNXM/s1600/Tout+est+fatal.jpg" height="400" title="Tout est fatal - Couverture" width="253" /></a></div>
<div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<u>Table des matières:</u></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Salle d’autopsie quatre</div>
<div style="text-align: justify;">
L’homme au costume noir</div>
<div style="text-align: justify;">
Tout ce que vous aimez sera emporté</div>
<div style="text-align: justify;">
La mort de Jack Hamilton</div>
<div style="text-align: justify;">
Salle d’exécution</div>
<div style="text-align: justify;">
Les petites sœurs d’Eluria</div>
<div style="text-align: justify;">
Tout est fatal</div>
<div style="text-align: justify;">
L.T. et sa théorie des A.F.</div>
<div style="text-align: justify;">
Quand l’auto-virus met cap au nord</div>
<div style="text-align: justify;">
Déjeuner au Gotham Café</div>
<div style="text-align: justify;">
Cette impression qui n’a de nom qu’en français</div>
<div style="text-align: justify;">
1408</div>
<div style="text-align: justify;">
Un tour sur le bolid’</div>
<div style="text-align: justify;">
Petite chansseuse</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De l'horreur bien sûr, avec un homme qui vit sa propre autopsie en <i>Salle d'autopsie 4</i>, une rencontre avec <i>L'homme au costume noir</i>, l'incarnation du diable ou un tableau maléfique qui se transforme dans <i>Quand l'auto-virus met cap au nord</i> ; de l'heroic-fantasy avec <i>Les petites sœurs d'Eluria</i> tiré de la saga <i>La Tour Sombre</i> mais aussi des thèmes moins inspirés par ses genres de prédilection comme un homme suicidaire dont le principal hobby est de compiler les graffitis que l'on peut lire ça et là dans les toilettes publiques dans <i>Tout ce que vous aimez sera emporté</i> (ma préférée du recueil) ou en s'emparant du mythe de la pièce porte-bonheur dans <i>Petite Chansseuse</i> (la faute est volontaire) ; avec tout de même l'inventivité propre au maître qui laisse toujours une impression d'étrangeté sur chacune d'entre elles.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ainsi,<b> Tout est Fatal</b> est un joli condensé pour (re)découvrir ce dont est capable Stephen King, avec la satisfaction de pouvoir lire une histoire complète en une seule séance de lecture.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>AL</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Morceaux choisis :</u></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"L'aquarelle avait changé (le coup au foie). Pas beaucoup mais avait changé de manière indiscutable. Le sourire du blondin s'était élargi, révélant le reste de ses dents effilés de cannibales. Il avait les yeux un peu plus plissés, aussi, ce qui donnait à son visage une expression plus mauvaise et entendue que jamais."</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait de <i>Quand l'auto-virus met cap au nord</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 18px;"><i><br /></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"Il est arrivé que tu m'agaces, mon chou, mais je pense encore aujourd'hui que tu es quelqu'un de gentil et de tendre, et que tu restera toujours pour moi ma petite pomme d'amour et mon gentil nounours, quoi qu'il m'arrive dans la vie. C'est simplement que j'ai décidé que je n'étais pas faite pour être la femme d'un empaqueteur de jambons. Je ne dis pas ça par orgueil, pas du tout. J'ai même appelé aux Consultations Psy, l'autre jour, et c'est une décision que j'ai eu du mal à prendre, tandis que je restais allongée sans dormir, nuit après nuit (à t'entendre ronfler mon garçon, et je ne veux pas te vexer, mais as-tu déjà dormi à côté d'un ronfleur?), et j'ai eu ce message: </div>
<div style="text-align: justify;">
On peut faire une fourchette d'une cuillère cassée. Je n'ai pas compris sur le coup, mais je n'ai pas renoncé."</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait de <i>L.T. et sa théorie des A.F.</i></div>
<div>
<br /></div>
<div>
<br /></div>
<div id="blogvision">
<iframe frameborder="0" src="http://www.allocine.fr/_video/iblogvision.aspx?cmedia=18784307" style="height: 270px; width: 480px;"></iframe><br /><a href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=60506.html" target="_blank">Matthew Greenberg</a><br /><a href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18784307&cfilm=111138.html"><strong>Chambre 1408</strong> Bande-annonce VF</a></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-28578974814998340742014-10-07T12:47:00.001+02:002014-10-07T12:49:33.450+02:00Edito n°2 : Stephen King à l'honneur sur Dandelion !Comme certains l'avaient compris, Dandelion apprécie beaucoup l'auteur américain spécialisé dans la SF et l'horreur : <b>Stephen King</b>.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx_VqFg_SOwhoSBJy9mIYNb8e8VnsMRnd9mpBBY03v4F7uvTVPBAnKjyIKtPebtH6ydBIPx2UUgoENni49g3z_kZZoxKEEA01pd8R0KeleYSVPm9i-FBqVQV2gOxURpOorBeMUp3WgtrQ/s1600/Stephen+King+-+National+Book+Award.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx_VqFg_SOwhoSBJy9mIYNb8e8VnsMRnd9mpBBY03v4F7uvTVPBAnKjyIKtPebtH6ydBIPx2UUgoENni49g3z_kZZoxKEEA01pd8R0KeleYSVPm9i-FBqVQV2gOxURpOorBeMUp3WgtrQ/s1600/Stephen+King+-+National+Book+Award.jpg" height="264" title="Stephen King - Portrait" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
A ce titre, les chroniques le concernant commençant à s'accumuler quand d'autres sont d'ores et déjà en préparation ( les 2 prochains billets consacrés aux maîtres reviendront sur le recueil de nouvelles <i>Tout est Fatal</i> et à celui de novellas <i>Différentes saisons</i>), une page répertoriant l'ensemble des posts de Dandelion dédiées aux maître était devenue indispensable.<br />
<br />
C'est aujourd'hui chose faite et vous trouverez donc désormais, dans le bandeau rose répertoriant l'ensemble des rubriques de Dandelion, une page intitulée sobrement <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/p/stephen-kings-area.html" target="_blank"><b>Stephen King</b></a>.<br />
<br />
A l'intérieur de celle-ci sont déjà présentes les chroniques de quelques uns de ces romans (<i><a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/02/221163-de-stephen-king.html" target="_blank">22/11/63</a>, <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/05/sac-dos-de-stephen-king.html" target="_blank">Sac d'Os</a> ou encore <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/09/ca-de-stephen-king.html" target="_blank">CA</a></i>...) et un billet-résumé de sa tournée de novembre 2013 en France.<br />
<br />
Fans de <b>Stephen King </b>? N’hésitez pas à venir y jeter un œil et partager vos impressions et avis de lecture !<br />
<br />
A bientôt.<br />
<br />
<b>AL</b>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-14325347105391530142014-10-02T13:01:00.000+02:002014-10-02T13:01:42.457+02:00Des Fleurs pour Algernon de Daniel Keyes<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Poursuite de la découverte des grands romans de la littérature américaine avec un classique de la SF : <b>Des Fleurs pour Algernon</b> de <b>Daniel Keyes</b>.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL3l7K6kRZs2P6xPKuQvFYAlrhtZEUBmRVb_PL0HcvkOjNV0ty-RqugHdDOJ35IxwPHttSu4jITdYreePHuKFWJJfhniRhnliu9Lh-Lt2Ukh-ENMfAnOAY9ZRlRYdHQCAqG9aGlmAUNuo/s1600/Des+Fleurs+pour+Algernon+-+Couverture.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL3l7K6kRZs2P6xPKuQvFYAlrhtZEUBmRVb_PL0HcvkOjNV0ty-RqugHdDOJ35IxwPHttSu4jITdYreePHuKFWJJfhniRhnliu9Lh-Lt2Ukh-ENMfAnOAY9ZRlRYdHQCAqG9aGlmAUNuo/s1600/Des+Fleurs+pour+Algernon+-+Couverture.jpg" height="400" title="Des Fleurs pour Algernon de Daniel Keyes" width="242" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<u>Pitch de l'éditeur :</u></div>
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<br /></div>
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Algernon est une souris dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les savants tentent, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser. Mais un jour, les facultés supérieures d'Algernon commencent à décliner... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
***</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Lorsque l'on évoque la SF américaine, l'on pense évidement de suite à Stephen King ou Richard Christian Matheson. Pourtant, les auteurs américains sont nombreux, je vous invite d'ailleurs à consulter la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:%C3%89crivain_am%C3%A9ricain_de_science-fiction" target="_blank">page Wikipedia</a> récapitulant les presque 500 auteurs d'outre-atlantique spécialisés dans le genre. Dans cette liste, nous y trouvons <b>Daniel Keyes</b>, chercheur universitaire en psychologie de métier et auteur d'un livre mythique, dont le succès ne s'est jamais démenti, et qui, près de 40 ans après sa publication sous forme de roman, séduit toujours un nombre non négligeable de lecteurs avec plus de 5 millions d'exemplaires vendus. </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNKofcQz3SUdVBrq2apD1ip4CMiWRQNmS-Mz8bcgbuPqrCBM8VG9Ys06ZcMCEkR6tHZZWZ_S3eJ2ayzyu5U2d0XU_D_okkjuUh6dz66594vagnwFhh1x7WlWEQCROz3N3A6BUx017vp3M/s1600/Daniel+Keyes+-+Portrait.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNKofcQz3SUdVBrq2apD1ip4CMiWRQNmS-Mz8bcgbuPqrCBM8VG9Ys06ZcMCEkR6tHZZWZ_S3eJ2ayzyu5U2d0XU_D_okkjuUh6dz66594vagnwFhh1x7WlWEQCROz3N3A6BUx017vp3M/s1600/Daniel+Keyes+-+Portrait.jpeg" title="Daniel Keyes - Portrait" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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<b>Daniel Keyes</b>, disparu le 15 juin dernier, à l'age de 86 ans, avait initialement publié son oeuvre sous la forme de nouvelle en 1959 dans <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Magazine_of_Fantasy_%26_Science_Fiction" target="_blank">The Magazine of Fantasy Science Fiction</a>. </i>Sa forme narrative, succession de comptes rendus écrits par Charlie Gordon, s'avérant idéale. Son succès, le récit ayant reçu en 1960 le prix Hugo de la meilleure nouvelle courte (qui peut être lue dans l'édition augmentée du roman), poussa <b>Daniel Keyes</b> à développer son intrigue et <b>Des Fleurs pour Algernon</b> fut publié sous forme de roman en 1966 et obtint le Prix Nebula du meilleur roman la même année.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
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S'emparant du thème du cobaye, <b>Daniel Keyes</b> mit toutes ces connaissances à profit pour créer une oeuvre profonde, abordant les thèmes de la double identité (le Charlie Gordon surdoué se confrontant au Charlie Gordon arriéré mental dans un jeu de miroir jubilatoire), de la condition du sujet déficient mental pour la médecine (Charlie Gordon à l'intelligence décuplée est réhabilité à part entière en tant qu'homme mais aspire à ce que le Charlie d'avant ne soit plus considéré comme un semi être humain) ou de la nécessaire acquisition de la maturité affective (l'intelligence pure ne suffisant pas) pour entrevoir une relation amoureuse.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Par le truchement d'un procédé narratif original ; les comptes rendus rédigés par Charlie Gordon, dans lesquels l'évolution de ses capacités intellectuelles se manifeste par les progrès de son écriture (orthographe et grammaire) et par la transfiguration de ces réflexions (la douce naïveté des premières pages faisant place à l'érudition), Charlie, grâce à ces nouvelles capacités intellectuelles, réalisera même sa propre psychanalyse exhumant notamment les traumatismes de son enfance pour mieux comprendre son double. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Mais alors qu'Algernon semble perdre peu à peu de ces facultés extraordinaires, Charlie décide de reprendre tout le travail entrepris par le Pr Nemur et le Dr Strauss pour comprendre ce qu'il adviendra de lui...</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Mythique !</div>
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<br /></div>
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<b>AL</b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<u style="text-align: left;">Morceaux choisis:</u></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<u><br /></u></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
"Et elle a dit que peut être ils n'avaient pas le droit de me rendre intelligent parce que si Doeu avait voulu que je sois intelligent, il m'aurait fait naitre intelligent."</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
"Miss Kinnian dit ne t'inquiète pas l’orthographe n'est pas une preuve d'intelligence."</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
"Maintenant, je comprends que l'une des grandes raisons d'aller au collège et de s'instruire, c'est d'apprendre que les choses auxquelles on a cru toute sa vie ne sont pas vraies, et que rien n'est ce qu'il parait être."</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
"Je suis comme un homme qui a ét" à demi endormi toute sa vie et qui essaie de découvrir comment il était, avant de se réveiller. Tout surgit étrangement brouillé et comme au ralenti."</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
"[...] parce qu'il n'est qu'un homme ordinaire qui essaie de faire une oeuvre de grand homme, alors que les grands hommes sont tous occupés à faire des bombes."</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
"Je n'étais pas son fils. Mais un autre Charlie. L'intelligence et le savoir m'avaient changé."</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
"On ne peut pas construire une maison neuve sur un emplacement avant de détruire l'ancienne qui s'y dressait, et Charlie Gordon ne peut pas être détruit."</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
"Qui peut dire que mes lumières valent mieux que ta nuit ? Qui peut sire que la mort vaut mieux que ta nuit ?"</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
"Il commence à faire froid dehors mais je continue à mettre des fleurs sur la petite tombe d'Algernon"</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<iframe frameborder="0" src="//www.wat.tv/embedframe/300865chuPP3r9183871?autoStart=0" style="height: 225px; width: 400px;"></iframe></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<div class="watlinks" style="background: #CCCCCC; font-size: 11px; padding: 2px 0 4px 0; text-align: center; width: 400px;">
</div>
</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<a adapt="" algernon="" class="waturl" des="" fleurs="" href="http://www.wat.tv/video/theatre-fleurs-pour-algernon-5gubj_2i6xp_.html" les="" planches="" pour="" rel="nofollow" sur="" target="_blank" title="Théâtre : "></a></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<strong>Théâtre : "Des fleurs pour Algernon" adapté sur les planches</strong> sur wat.tv</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
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</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/_A4Y1saIc4k" width="560"></iframe></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-62473028369559785282014-09-23T14:52:00.001+02:002014-09-23T14:52:30.641+02:00Ça de Stephen King<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Deux œuvres de <b>Stephen King</b> ont tendance à revenir souvent dans la bouche des aficionados du maître lorsque l'on évoque avec eux celles qui les ont le plus marquées : <i>Le Fléau</i> et <i><b>Ça</b></i>. Toutes deux publiés en langue original au tout début de sa carrière (1978 pour <i>Le Fléau</i> et 1986 pour <i><b>Ça</b></i>), ces deux blockbusters ont pour ma part été au moins rattrapé dans l'anthologie par le plus récent et magistral <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/02/221163-de-stephen-king.html" target="_blank"><i>22/11/63</i></a>. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmQRAuWO389iJXgdCZ7lyT93NGb6HCYLZdH_gbepUKoiF5O7O1GchTbEfvZFPE7U45EBrMgIyaURI1-53q6lzeprYe-Ps_y13j2pahw397jE92Gq0izosMPblRKvlgHgdjr5Tx2YNLxak/s1600/Ca+de+Stephen+King+-+Couvertures.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmQRAuWO389iJXgdCZ7lyT93NGb6HCYLZdH_gbepUKoiF5O7O1GchTbEfvZFPE7U45EBrMgIyaURI1-53q6lzeprYe-Ps_y13j2pahw397jE92Gq0izosMPblRKvlgHgdjr5Tx2YNLxak/s1600/Ca+de+Stephen+King+-+Couvertures.jpg" height="238" title="Ca de Stephen King - Couvertures" width="320" /></a></div>
<br />
<u>Pitchs de l'éditeur (Editions J'ai lu):</u><br />
<br />
<b>Tome 1:</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
La terreur s'incarna pour la première fois dans un bateau en papier journal dévalant un caniveau gonflé d'eau de pluie. Un petit garçon courait gaiement à côté. Il s'appelait George et avait six ans... Pris dans un tourbillon, l'esquif disparut dans une bouche d'égout. L'enfant mit un genou à terre, se pencha...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Des yeux jaunes le regardaient, des yeux comme ceux qu'il avait imaginés le guettant dans la cave... « Salut, Georgie ! » fit une voix... Un clown se dressait dans l'égout. Sa main noueuse comme une patte de rapace tenait un lot de ballons colorés... George tendit le bras... Dans la rue, les gens ne virent qu'un gamin en ciré jaune qui hurlait et se tordait dans le caniveau...</div>
<div style="text-align: justify;">
Oeil de salamandre, Queue de dragon, Main de gloire, quoi que ce fût, c'était là de nouveau... ÇA ! L'ordure aux cent têtes...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Tome 2:</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Horreur et cataclysmes... Tous les vingt-sept ans le cycle reprend. A Derry, ville d'antiques perversions, la violence atteint alors des sommets de fureur. Jetés sur cette trajectoire infernale, sept mômes ont fait le serment de revenir si ÇA recommençait ! Paume contre paume, ils ont signé de leur sang leur promesse... Bill le Bègue, Richie la Grande Gueule, Ben, dit Meule de foin, Stan, Bev, rousse et belle en diable, et tout le club des ratés...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Qu'ont-ils vu, tous, qui aurait rendu un adulte fou ? Quelle chose innommable ? Obscurs souvenirs... Pour les uns momie aux yeux de goudron frais, pour les autres, oiseau-roc monstrueux, lépreux au nez amputé, loup-garou, vampire à la bouche hérissée de lames de rasoir... Tous avatars de Grippe-Sou, le Clown ! ÇA !</div>
<div style="text-align: justify;">
L'ennemi aux cent visages...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Tome 3:</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les souvenirs s'éloignent et s'éparpillent comme des cauchemars... Celui de Grippe-Sou, blême et ricanant ! Vingt-sept ans plus tard, le clown est toujours là, prêt à frapper, à réveiller les monstres d'autrefois et leurs danses macabres. A Derry, Bill et ses amis sont revenus, fidèles à leur serment. Mais croient-ils toujours à la magie qui, seule, rend la magie possible ? Sauront-ils imaginer le pieu ou le lance-chiques, capable de tuer l'Alien ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour la seconde fois, ils plongent dans les trous de Morlock. Mortelle randonnée ! Dépouillé de ses masques et de ses colifichets, le clown attend, figé dans les lumières mortes. Dernière illusion ! Chute sans fin dans les rapides de l'effroi... ÇA est là ! Sphinx gluant gluant de pattes et de poils ! Œil hypnotique et reptilien ! Et qui n'a jamais eu peur de ÇA ! Le spectre de nos peurs ancestrales...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
***</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Stephen King</b> a mis plus de 4 ans pour venir à bout de <b>Ça </b>(9 septembre 1981 au 28 décembre 1985). Une fois le dernier tome refermé, l'impression est qu'il n'y a vraiment rien d'étonnant. Car ce roman, estampillé Frisson/Horreur est bien plus que <b>Ça. </b>Se déroulant sur deux périodes, en 1957-58, pendant la jeunesse du Club des ratés "<i>à l'époque où un enfant pouvait s'extasier pour un bateau en papier"</i> dans laquelle <b>Stephen King</b> réalise une chronique jubilatoire de la jeunesse en Amérique de la fin des années 1950 puis, à 27 ans d'intervalle (le temps d'hibernation de <b>Ça</b>), en 1985-86 alors que devenus adultes, Bill le Bègue, Richie la Grande Gueule, Eddie l'asthmatique, Ben dit Meule de foin, Stan le juif, Bev la rousse plantureuse mais sans Stanley n'ayant pas supporté le retour de Grippe-Sous, affrontent pour la seconde fois cette entité maléfique, incarnation du mal absolu qui prend la forme des peurs les plus primaires de ces adversaires et dont seuls l'amitié et la perdurance de leur faculté à croire à l’inimaginable seront leur unique planche de salut, <b>Ça </b>est une brillante réussite du récit raconté sur le mode flash-back, <b>Stephen King</b> passant avec brio (une phrase débutant à la fin d'une époque pour s'achever dans l'autre) et sans la moindre impression de confusion de l'une à l'autre en y ajoutant même des interludes prenant la forme du journal d'un des membres du club, Mike Hanlon, devenu bibliothécaire, pour préciser certains éléments de son intrigue.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Du frisson, il y en a, oui. Mais au delà du summum de toute son oeuvre en la matière, d'un véritable inventaire de l'horreur sous toute ses formes, <b>Stephen King</b> comme à son accoutumé, brosse un portrait de son pays peu recommandable en abordant certains de ses thèmes de prédilection comme les moteurs de la création (Bill Denbrough le bègue est devenu en 1985-86 un écrivain célèbre) la violence enfantine (direct et physique pour la relation de Bev et de son père qui "<i>se fait vraiment beaucoup de soucis pour elle"</i> ou moins évidente chez la mère d'Eddie Kasprak, mère surprotectrice toxique) et la violence conjugale (Bev et son mari) ou le racisme (le récit de l’incendie du Black post) passant de monstres incarnés à d'autres moins visibles mais tous aussi pernicieux.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="text-align: start;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/PqqBpAqnGKg" width="420"></iframe></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Beaucoup ont connu <b>Ça</b> grâce à son adaptation TV par Tommy Lee Walace <i>"Il" est revenu </i>diffusé dans les années 1990 sur la chaîne M6 dans une version édulcorée (de sa dimension sexuelle notamment) mais ô combien effrayante lorsque l'on est un préadolescent. Pilier de son oeuvre, <b>Ça </b>méritait sans doute mieux mieux qu"un simple téléfilm et c'est donc tout à fait logiquement que le pavé de <b>Stephen King</b> sera de nouveau adapté, pour le grand écran cette fois-ci, dans un double long métrage d'ores et déjà en préparation par le réalisateur de la série True detective, Kary Fukunaga. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ça va refaire parler de lui...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>AL</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Morceaux choisis:</u> </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"A Derry, la faculté d'oublier les tragédies et les désastres confinait à l'art, comme Bill Denbrough allait le découvrir avec les années."</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<i>"Ouai, si on ne peut pas voir à travers le miroir actuellement, nous verrons comme si c'était une vitre après notre mort."</i><br />
<i><br /></i>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-61910753476352065242014-09-23T11:12:00.000+02:002014-09-23T11:14:47.855+02:00Interview-bilan de Francis Geffard l'organisateur en chef de l'édition 2014 du Festival America de VincennesL'interview de Francis Geffard effectué par Vincennes TV. Succès pour cette édition 2014 avec plus de 35000 visites:<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x25zlod" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/x25zlod_succes-pour-l-edition-2014-du-festival-america-a-vincennes-bilan-et-perspectives-avec-francis-geffar_webcam" target="_blank">Succès pour l'édition 2014 du Festival AMERICA...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/vincennestv" target="_blank">vincennestv</a></i>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-11214950270739404412014-09-18T14:15:00.000+02:002014-09-18T14:15:23.829+02:00Le Ciel nous appartient de Brendan I. Koerner<div style="text-align: justify;">
Quelle est la meilleure recette pour pondre un bon polar ?</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Soit faire preuve d'inventivité et d'inspiration, soit comme l'a fait <b>Brendan I. Koerner</b> avec <i><b>Le Ciel nous appartient</b></i> en s'emparant d'une histoire vraie exceptionnelle.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-54MgWfMfuH8mDyg8qcg2Lk90fqRIWIfzzv_4nK1Nc755WNhTd3Zc7eQ4Lk06HKvrwgsacJd4rKe-2drhK-x1yPBKUKdL6GimQjVBBLEwJdy2UcQurxx0b13wjcGqoQPntL-uGJlAuyI/s1600/Le+Ciel+nous+appartient+-+Couverture.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-54MgWfMfuH8mDyg8qcg2Lk90fqRIWIfzzv_4nK1Nc755WNhTd3Zc7eQ4Lk06HKvrwgsacJd4rKe-2drhK-x1yPBKUKdL6GimQjVBBLEwJdy2UcQurxx0b13wjcGqoQPntL-uGJlAuyI/s1600/Le+Ciel+nous+appartient+-+Couverture.jpg" height="400" title="Le Ciel nous appartient de Brendan I. Koerner" width="260" /></a></div>
<br />
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<span style="text-align: left;">Journaliste américain à </span><i style="text-align: left;">The Wired</i><span style="text-align: left;">, ancien éditorialiste au </span><i style="text-align: left;">New York Times</i><span style="text-align: left;"> et à </span><i style="text-align: left;">Slate, </i><b style="text-align: left;">Brendan I. Koerner</b><span style="text-align: left;"> s'était déjà fait remarqué avec </span><i style="text-align: left;">Now The Hell Will Star</i><span style="text-align: left;"> non traduit en français et qui relatait la désertion après le meurtre d'un officier blanc d'Herman Perry, un soldat afro-américain affectée lors de la seconde guerre mondiale dans la zone Chine-Birmanie-Inde et dont les droits ont été acquis par Spike Lee en vue d'une adaptation.</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTM3X1pDdHwBotVGVVQ6i9D15uAF5wwokfn7jP4rZM2tK0xWVG3s0ALFpsDtrGU8-BAmmwWb_XJIsppSYkXDN7oR7OTyxMbIVFbbvkALjpRpZHRD9Ky-4FnPq2QcXx9YLWiXipV4ZeBkw/s1600/Brendan+I.+Koerner+-+Portrait.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTM3X1pDdHwBotVGVVQ6i9D15uAF5wwokfn7jP4rZM2tK0xWVG3s0ALFpsDtrGU8-BAmmwWb_XJIsppSYkXDN7oR7OTyxMbIVFbbvkALjpRpZHRD9Ky-4FnPq2QcXx9YLWiXipV4ZeBkw/s1600/Brendan+I.+Koerner+-+Portrait.jpg" height="200" title="Brendan I. Koerner - Portrait" width="200" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
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Second essai et second succès pour <b>Brendan I. Koerner</b> qui cette fois s'empare de l'un des détournements d'avions les plus mythiques de l'histoire de l'aviation américaine, celui réalisé par Roger Holder ancien soldat de la guerre du Vietnam et Katy Kerkow une séduisante jeune femme issue du Midwest américain et dont la rencontre, tels Bonnie et Clyde va bouleverser leur destiné, les conduisant de l'Algérie à la France où ils devinrent de véritables icônes révolutionnaires encensées par nombre d'artistes comme ceux de la Nouvelle Vague. </div>
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNUYLGH_S7q4akefd4n9yALFacAVb2yMEtF6YGjfBT_ll7gvEeUMj748i1xkUkxNG3V2EZd3D03ZmA8WXSNsQVhxNWwwfJexT_IsU86w95RKCq-IZbRMLTboUdiUTUsaTz-T_eWfUZubM/s1600/Roger+Holder+&+Cathy+Kerlow+-+Portrait.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNUYLGH_S7q4akefd4n9yALFacAVb2yMEtF6YGjfBT_ll7gvEeUMj748i1xkUkxNG3V2EZd3D03ZmA8WXSNsQVhxNWwwfJexT_IsU86w95RKCq-IZbRMLTboUdiUTUsaTz-T_eWfUZubM/s1600/Roger+Holder+&+Cathy+Kerlow+-+Portrait.jpg" height="170" title="Roger Holder et Katy Kerkow" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Au-delà, de ce destin d’exception, et c'est ce qui rend l'ouvrage de <b>Brendan I. Koerner </b>si atypique, nous est offert une véritable enquête historique des détournements d'avions américains (même si cela parait aberrant aujourd'hui, certaines années plus de cinquante d'entre eux ont pu avoir avoir lieu) avec de riches détails sur les motivations des différents protagonistes et sur la véritable bataille que ceux-ci créèrent entre politiques et lobbies des compagnies aériennes quant aux actions nécessaires -mais toujours trop coûteuse pour ces derniers - pour les limiter.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
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Chronique de l'Amérique déchirée sur fond de guerre du Vietnam, conflit diplomatique avec Cuba et mouvement Peace and Love, histoire d'amour improbable et acte de rébellion fondateur d'une destinée inimaginable, <b><i>Le Ciel nous appartient</i></b> est un vrai page turner plus à classer dans le récit journalistique que dans la fiction classique, ce qui n'enlève rien à ses qualités tant le travail de recherche de <b>Brendan I. Koerner </b>et les nombreuses références citées lui donnent du corps.</div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
AL</div>
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<br /></div>
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<u>Morceaux choisis:</u></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<u><br /></u></div>
<i>"En régnant momentanément en maître suprême sur la frontière américaine la plus absolue, ces âmes déchues souhaitaient avant tout recouvrer une certaine dignité. Tant qu'ils pourraient embarquer armés de pistolets, de bombes ou de flacons d'acide cachés dans leurs bagages à main, les pirates de l'air seraient prêts à risquer leur vie de rebelle pour avoir la chance ultime d'en rectifier le cours."</i></div>
<div>
<i><br /></i></div>
<i>"Aussi, les Américains les plus désespérés imaginèrent-ils d'autres mises en scène pour incarner les héros de leurs propres fictions de rédemption. Les années qui suivirent le Watergate et la chute de Saigon furent jalonnées de faits divers hauts en couleur, perpétrés par des hommes et des femmes au bord du gouffre : kidnappings, explosions de voitures, assassinats de politiciens et de célébrités."</i><div>
<i><br /></i></div>
<div>
<i>"Hubbard suggérait également que le fait de pointer une arme sur une hôtesse "pourrait bien être le premier acte sexuellement agressif de leur vie"."</i></div>
<div>
<i><br /></i></div>
<div>
<i><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/w9ereYP4RF8" width="560"></iframe></i></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-11053077256495205082014-09-08T14:04:00.002+02:002014-09-08T14:04:43.830+02:00Rentrée littéraire 2014: L'Audience d'Oriane Jeancourt Galignani<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj92QKM7CuPWsQxXBMYrlkdUrm-6HXAUXSCgfBfWsbjDKdT39XIZYisuEOiw_8s5LmzriPstQWi3XTQJsTKhZdz9kf6GcIQDKjakleynbHqlN3Pkr7G8rpcvQAeMCVTKXoRbMsfzgOfYxQ/s1600/L'audience%2Bd'Oriane%2BJeancourt%2BGalignani%2B2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj92QKM7CuPWsQxXBMYrlkdUrm-6HXAUXSCgfBfWsbjDKdT39XIZYisuEOiw_8s5LmzriPstQWi3XTQJsTKhZdz9kf6GcIQDKjakleynbHqlN3Pkr7G8rpcvQAeMCVTKXoRbMsfzgOfYxQ/s1600/L'audience%2Bd'Oriane%2BJeancourt%2BGalignani%2B2.jpg" height="320" title="L'audience d'Oriane Jeancourt Galignani" width="218" /></a></div>
<div class="" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="" style="clear: both; text-align: justify;">
En recevant, dans mon colis de la rentrée littéraire envoyé par <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/08/coups-de-cur-des-lecteurs-entree-livre.html" target="_blank">Decitre</a>, les épreuves du nouveau roman d'<b>Oriane Jeancourt Galignani</b>, <b><i>L'audience</i></b> je l'avais très vite estampillé comme l'un des probables buzz de septembre. Si sa sortie semble se faire beaucoup plus discrète que je ne l'avais présagé, gageons qu'il ressortira du lot dès que la digestion de ces nombreuses publications (607 romans) sera effective.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="" style="clear: both; text-align: justify;">
C'est qu'à l'instar de celui publié par Leila Slimani <i>Dans le jardin de l'Ogre</i> (voir la vidéo de l'auteure dans les liens à la fin de ce billet), le thème abordé dans le second roman d'<b>Oriane Jeancourt Galignani</b>, l'addiction sexuelle, est particulièrement sulfureux.</div>
<div class="" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTK8D6-6TrKHXlVWp6X9y-iUXFh-BLKj-72jXJ92v0YwkzlPb7NXrs3GTo77Q5-iQcjq86FLIHxTIRGewzDSb-ob6Z0ViHsuTh744aBkFrR7Ssc6GhAO7q-4lndlUyO9pyE0E2rPVVvSg/s1600/Oriane+Jeancourt+Galignani+-+Portrait.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTK8D6-6TrKHXlVWp6X9y-iUXFh-BLKj-72jXJ92v0YwkzlPb7NXrs3GTo77Q5-iQcjq86FLIHxTIRGewzDSb-ob6Z0ViHsuTh744aBkFrR7Ssc6GhAO7q-4lndlUyO9pyE0E2rPVVvSg/s1600/Oriane+Jeancourt+Galignani+-+Portrait.jpeg" height="208" title="Oriane Jeancourt Galignani - Portrait" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: inherit;">***</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="text-align: left;">
<u><span style="font-family: inherit;">Résumé de l'éditeur :</span></u></div>
<br /><div style="text-align: justify;">
Dans une petite ville du Texas, une jeune enseignante, mère de trois enfants, attend en silence le verdict de son procès.</div>
<div style="text-align: justify;">
Qu’a-t-elle fait pour être traînée en justice, et risquer cinq ans de prison ferme ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle a entretenu des rapports sexuels avec quatre de ses élèves, tous majeurs. Un crime passible d’emprisonnement au Texas, depuis 2003.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais pourquoi l’accusée, Deborah Aunus, s’obstine-t-elle à se taire ? Pourquoi son mari, combattant en Afghanistan, se montre-t-il si compréhensif ? Pourquoi les déclarations de sa mère l’accablent-elles ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au fil d’un récit implacable, écrit d’une pointe sèche et précise, Oriane Jeancourt Galignani tient le journal de cet ahurissant procès où la vie privée d’une femme est livrée en pâture à la vindicte populaire, et sa liberté sexuelle pointée comme l’ennemie d’une société ultra puritaine. Construit à partir d’un fait divers qui a bouleversé l’Amérique, ce huis-clos haletant donne lieu à un roman aussi cru que dérangeant.</div>
<div>
<br /><div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</div>
<div style="text-align: center;">
***</div>
<div style="text-align: justify;">
Après un premier roman (<i>Mourir est un art, comme tout le reste</i>) consacré à la poétesse américaine et grand symbole féministe <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvia_Plath" target="_blank">Sylvia Plath</a>, <b>Oriane Jeancourt Galignani</b> poursuit son cheminement en s'emparant de ce fait divers survenu au Texas et qui donna lieu à la condamnation pour 5 ans de prison de Brittni Colleps, une jeune professeur accusée d'avoir entretenu des relations sexuelles avec plusieurs de ses élèves pourtant consentants et majeurs. Mais les rapports avec l'affaire originelle s’arrête là puisque <b>Oriane Jeancourt Galignani,</b> au contraire d'effectuer une retranscription journalistique minutieuse, a préféré s'en détacher, ne cherchant pas à interroger Brittni Coleps ou les membres de sa famille pour rentrer dans une vrai démarche romanesque. Ainsi, Brittni Coleps devient Déborah Aunus.</div>
<br />
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
D'une écriture au couteau, froide, plus explicative qu'analytique mais sans épargner aucuns détails en multipliant les scènes plus crues les unes que les autres au fur et à mesure que Déborah Aunus déborde toutes les limites d'un jeu sexuel qui va la perdre, <b>Oriane Jeancourt Galignani</b> si l'on on comprend très vite dans quel camp elle se place (de ceux qui ont dénoncé l'aberration de cette justice américaine prompt à envoyer une femme en prison en raison de ses choix sexuels contre ces hommes et femmes, instigatrice de la loi, procureure à l'affût de l'Affaire, jurés sous couvert d'ultra-puritanisme, juge pourtant corrompu par ses désirs, qui l'ont permise) ne juge jamais et laisse seul au lecteur de choisir où se trouve la véritable obscénité. </div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b>Oriane Jeancourt Galignani</b> aurait fait une bien mauvaise avocate tant il est tentant de condamner cette professeure totalement pommée et son jusque boutisme charnel portant son désir au dessus de tout, sans effort d'explication ou tentative d'absolution. Mais elle est un écrivain de talent et dénombre avec habileté ces incongruités, ces petits rouages d'un moteur judiciaire qui, s'ils se mettent tous en branle peut envoyer en prison, dans une nation pourtant porte parole de la liberté, un individu pour ses préférences sexuelles. </div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<b>AL</b></div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<i>"Difficile de comprendre ce qui les attire chez ces filles à qui elle n'est jamais parvenue à ressembler, ces filles qui s'octroient le luxe d'ignorer le désir qu'elles suscitent, comme s'il y avait une vie hors de hommes."</i></div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<u style="line-height: 1.7em;">Liens:</u></div>
<u><a href="http://www.transfuge.fr/interview-l-audience-oriane-jeancourt-galignani,236.html">http://www.transfuge.fr/interview-l-audience-oriane-jeancourt-galignani,236.html</a></u><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/xuEkZMFtB2U" width="560"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/ER3vXvs9YIA" width="560"></iframe><br />
<br />
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-80598562327462349562014-09-08T11:52:00.000+02:002014-09-08T11:52:18.769+02:007ème Edition du festival America de VincennesSe déroule ce weekend (11 au 14 septembre) à <b>Vincennes</b>, le<b> 7ème festival consacré aux littératures et cultures d'Amérique du Nord.</b> L'occasion de pouvoir y rencontrer parmi de nombreux auteurs français, haïtiens, canadiens et américains, deux auteurs dont les romans se sont particulièrement remarqués en cette rentrée littéraire : Nickolas Butler (<a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/08/rentree-litteraire-retour-little-wing.html" target="_blank"><i>Retour à Little Wing</i></a>) et Philipp Meyer (Le Fils).<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk6751I67kcVrtgMHcQe_mYV1DLZCDrz3WRnvzUbqfug_wQQCC9EoukIh-AuJhVR7_cQ2AJHn4A_VlaQOJmZf3cLcF1CivcnZmk5A3RZKYWltYDTXFU4Ac756pmRhGKkthatAX-DAq840/s1600/Festival+America+Vincennes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk6751I67kcVrtgMHcQe_mYV1DLZCDrz3WRnvzUbqfug_wQQCC9EoukIh-AuJhVR7_cQ2AJHn4A_VlaQOJmZf3cLcF1CivcnZmk5A3RZKYWltYDTXFU4Ac756pmRhGKkthatAX-DAq840/s1600/Festival+America+Vincennes.jpg" height="640" title="7ème festival America de Vincennes" width="480" /></a></div>
<span style="color: #ff3600; font-family: arial; font-size: 30px; line-height: 35px;"><br /></span>
<span style="color: #ff3600; font-family: arial; font-size: 30px; line-height: 35px;">D’AMÉRIQUE ET DE FRANCE</span><br />
<span style="font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px;"><br /></span>
<span style="font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px;">Longtemps la France a rêvé d’Amérique, et ce depuis les premiers voyages de Jacques Cartier dans les années 1530, jusqu’à donner naissance à cette Nouvelle-France qui, à la fin du XVIIe siècle, s’étendait d’un bout à l’autre du continent, d’est en ouest et du nord au sud, de la côte Atlantique aux Grandes Plaines, des rivages de Louisiane à l’immensité des forêts canadiennes.</span><br />
<span style="font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px;"><br /></span>
<span style="font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px;">On oublie souvent combien la présence française a joué un rôle majeur dans le développement de l’Amérique telle que nous la connaissons aujourd’hui. Qu’ils aient été commerçants, militaires, missionnaires, trappeurs ou coureurs des bois, les Français ont exploré le continent, dessiné des cartes, fondé des villes, fait du négoce avec les tribus indiennes, baptisé rivières, lacs et montagnes... L’aventure s’est achevée en 1763 avec la perte du Canada puis en 1803 avec la cession de la Louisiane aux Etats-Unis mais, par leur présence, les Français ont donné naissance à une culture riche et plurielle, toujours vibrante, celle de l’Amérique francophone.</span><br />
<span style="font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px;"><br /></span>
<span style="font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px;">C’est cette Amérique que nous avons choisi de mettre à l’honneur en invitant écrivains et artistes venus du Québec, d’Haïti, d’Acadie, de Louisiane, du Manitoba et de la Saskatchewan. Car en plus d’une histoire et d’une culture, nous avons une langue en partage. Aussi avons-nous souhaité la présence </span><a href="http://www.festival-america.org/les-ecrivains-francais-du-festival.html" style="border: none; color: #ff3600; cursor: pointer; font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px; margin: 0px; padding: 0px;">d’écrivains français dans les débats et rencontres</a><span style="font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px;">. Ils ont été nombreux à accepter notre invitation et nous les en remercions.</span><br />
<span style="font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px;"><br /></span>
<span style="font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px;">Nous sommes également heureux de pouvoir, une fois encore, célébrer la richesse et la diversité des littératures anglophones en accueillant des auteurs venus du Canada et des Etats-Unis. Deux pays auxquels les Français sont attachés, deux cultures avec lesquelles perdure cette relation entamée il y a plusieurs siècles.</span><br />
<span style="font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px;"><br /></span>
<span style="font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px;">Grâce à ces auteurs et à leurs lecteurs mais aussi aux éditeurs, traducteurs, journalistes, libraires et bibliothécaires rassemblés à Vincennes pendant quelques jours, cette septième édition d’America s’annonce exceptionnelle et nous souhaitons, une fois encore, que le livre et la littérature soient fêtés comme il se doit.</span><br />
<strong style="border: none; color: #ff3600; font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></strong>
<strong style="border: none; color: #ff3600; font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px; margin: 0px; padding: 0px;">Francis Geffard et Pascal Thuot</strong><br />
<strong style="border: none; color: #ff3600; font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></strong>
<strong style="border: none; color: #ff3600; font-family: arial; font-size: 12px; line-height: 22px; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></strong>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-53222489839407523172014-09-05T00:35:00.001+02:002014-09-05T00:35:49.906+02:00Rentrée Littéraire: Orphelins de Dieu de Marc Biancarelli<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDjscoaTjRae7I-iWLLsfXBo9oKCF7LVdwJr0CPEQ3FTFXpSWjHPXrd5wJ-IDOuD1RKBPyl0OUX3hSuzsLHtGMi9Wh94ujYKKkOxe16Df2OtEaznLxnHMn1NJaTVNDzlthIAZPzUDCtUc/s1600/Orphelins+de+Dieu+de+Marc+Biancarelli+-+Couverture.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDjscoaTjRae7I-iWLLsfXBo9oKCF7LVdwJr0CPEQ3FTFXpSWjHPXrd5wJ-IDOuD1RKBPyl0OUX3hSuzsLHtGMi9Wh94ujYKKkOxe16Df2OtEaznLxnHMn1NJaTVNDzlthIAZPzUDCtUc/s1600/Orphelins+de+Dieu+de+Marc+Biancarelli+-+Couverture.png" height="320" title="Orphelins de Dieu de Marc Biancarelli" width="320" /></a></div>
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<a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/08/coups-de-cur-des-lecteurs-entree-livre.html" target="_blank">Faire partie de l'aventure de la rentrée littéraire</a> implique, au-delà de pouvoir faire de magnifiques découvertes (<i>Retour à Little Wing</i> de Nickolas Butler, <i>Le bonheur national brut </i>de François Roux), de se retrouver avec entre les mains des livres qui n'auraient eu aucune chance de s'y trouver en temps normal. C'est le cas pour ma part d'<i><b>Orphelins de Dieu</b></i> de <b>Marc Biancarelli,</b> spécialiste de la langue corse qui, après plusieurs ouvrages écrits en langue corse dont le remarqué <i>Murtoriu</i> publié en 2009 et traduit par son ami Jérôme Ferrari en 2012 sous le tire <i>Ballade des innocents, </i>a rédigé ce dernier roman directement en français.</div>
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M'apparaissant d'un premier abord comme un OVNI littéraire, <i><b>Orphelins de Dieu</b></i> n'est finalement qu'une transposition du mythe du western dans la campagne corse de la fin 19ème siècle. Un histoire de vengeance. Celle de Vénérande une jeune fille vivant recluse avec son frère au milieu de la garrigue, qui pour assouvir sa soif de vendetta convainc Ange Colomba alias <i>L'Infernu</i>, ancien aventurier-mercenaire louant désormais ses services comme tueur à gages. Aussi téméraire que persuasive, Vénérande lui fait épouser sa cause et tous deux partent dans une traque sanguinaire à la poursuite des trois frères Santa Lucia, qui après avoir dérobé les porcs de la famille, ont sauvagement mutilé Charles-Marie ce frère, témoin du méfait, en le défigurant et lui tranchant la langue afin qu'il ne puisse les dénoncer.</div>
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C'est alors qu'au grès de leur chevauchée, Ange, à l'orée de sa vie, s'épanche et, dans un habile procédé narratif où, au milieu de leur progression, s’entremêlent en flash-back, les épisodes les plus marquants de son existence passée, de sa jeunesse à la décision fondatrice de refuser la circonscription bonapartiste, menant ensuite au milieu d'une bande de mercenaires les guerillas d'indépendance en Corse, en Italie et jusqu'en Grèce où la frontière entre patriotisme et brigandage est souvent bafouée. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja1rtQIVTUTGSQh96heOP-cOmfjhCMykNg9YCLVmS6LtsjPI7P3u5F0_SjbMoGKGE3dpoj2DzYFeZzEapVtDWDI-OtiqvOFYTNafkwyk68PIpdNJlyqneFLgn49szt_trffXHAhY04S8s/s1600/Marc+Biancarelli+-+Portrait.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja1rtQIVTUTGSQh96heOP-cOmfjhCMykNg9YCLVmS6LtsjPI7P3u5F0_SjbMoGKGE3dpoj2DzYFeZzEapVtDWDI-OtiqvOFYTNafkwyk68PIpdNJlyqneFLgn49szt_trffXHAhY04S8s/s1600/Marc+Biancarelli+-+Portrait.jpeg" height="320" title="Marc Biancarelli - Portrait" width="212" /></a></div>
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D'une écriture transpirant son amour pour la Corse et d'où le lyrisme le dispute à la rudesse et la à plus grande cruauté, évitant par bonheur les longueurs, écueils dans le lesquels il aurait été si facile de tomber, Marc Biancarelli nous emporte dans cette quête épique jusqu'au face à face à final, digne -oui c'est bien cela- des plus grands westerns hollywoodiens.</div>
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Tiens, je me ferai bien un petit Sergio Leone moi ce soir... </div>
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<b>AL</b></div>
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<u>Morceaux choisis:</u></div>
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<i>"- Laisse tomber. Je pense que tu es complètement folle. Comme les folles sont plus ou moins sacrées, je t'épargne. Et je te violerai une autre foi. De toute façon, avec tes obsessions homicides, ça m'étonnerait que tu perdes ton temps à me balancer. Maintenant laisse moi partir.<br />- Mes quoi?<br />- Tu te feras expliquer ça par quelqu'un d'autre. En plus tu es ignorante. Sans compter que tu n'es pas jolie, mais le plus gros défaut c'est quand même ton ignorance."</i></div>
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"<i>Dans sa jeunesse, Ange Colomba avait donc fait couler beaucoup de sang, et parfois, aussi, coupé des têtes. Lorsque cela s'était avéré judicieux,, ou qu'il l'avait imaginé de la sorte. Evoquer son nom, c'était évoquer un diable en action, c'était appeler sur soi le mal absolu. Alors ainsi l'appelait-on L'Infernu, l'Enfer, et ce triste anthroponymie avait depuis bien longtemps enfoui dans la plus grande insignifiance sa véritable identité. Sans doute dans une autre vie, avait-il été l'un des plus jeunes contumaces à accompagner les bandes funestes qui avaient désolé le pays, mais le temps des rébellions était passé, et comme nombre de rebelles qui se retrouvent sans solde un beau matin, L'Infernu n'avait dû qu'à sa reconversion comme tueurs à gages de pouvoir encore alimenter les abjectes et innombrables chroniques funéraires."</i></div>
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<i><br /></i></div>
<i>"Faustin hurla comme une bête lorsqu'il vit le couteau, puis encore plus fort lorsqu'il sent qu'on lui rabotait les oreilles. Mais étonnamment la douleur était moins grande que la peur. L'Infernu avait agi vite, de manière cruelle, certes, mais somme toute assez généreuse, sans s'attarder sur la découpe, tranchant dans le vif plutôt que cisaillant, et de plus il avait une bonne lame, affûté à merveille, pas un outil qui accroche, ou une ripe, et à ce moment-là c'était appréciable. Le sang chaud coulait maintenant des deux côtés de la tête de Faustin le Rat, et il ne criait plus, parce que l'Infernu lui écrasait la bouche d'une main, et lui visait l’œil avec la pointe du couteau de l'autre."</i><div>
<i><br /></i></div>
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<i><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x257ia9" width="480"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x257ia9_marc-biancarelli-orphelins-de-dieu_news" target="_blank">Marc Biancarelli - Orphelins de Dieu</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/Librairie_Mollat" target="_blank">Librairie_Mollat</a></i></i></div>
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<i><br /></i></div>
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Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-44132326082275750562014-08-31T16:55:00.001+02:002014-08-31T16:55:23.141+02:00L'édito de la rentrée : l'heure est au changement !L'heure de la rentrée est arrivée, c'est donc le moment des bonnes résolutions. A l'instar de quelques uns de mes collègues blogueurs (http://www.livredelire.com/), j'ai décidé de quelques changements pou <b>Dandelion</b>.<br />
<br />
Tout d'abord, n'ayant pas (encore) pris le pas de migrer le blog sur wordpress ou autre, le design et l'organisation de <b>Dandelion</b> vont tout de même sensiblement changer. Nouveaux visuels, catégories repensées, les prochaines semaines feront l'objet de différentes modifications avec un credo: encore plus de littérature.<br />
Alors qu'à la naissance de <b>Dandelion</b>, j'avais pris le parti de parler autant d'adaptations littéraires que de pure littérature, le temps me manquant et bien plus motivé à l'idée de parler encore plus de livres m'ont contraint à mettre cette rubrique en second plan sans pour autant l'abandonner totalement. Ainsi, quelques billets (moins réguliers) devraient encore l'agrémenter à l'avenir. En revanche chaque semaine fera l'objet d'au moins une critique livre pour laisser la part belle à une activité (la lecture) en pleine évolution et dont la rubrique <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/p/blog-page.html" target="_blank">Littérature 2.0</a> consacrée notamment au phénomène de la dématérialisation du livre et aux bouleversements que ce phénomène engendre continuera d'en être le témoin.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_G5cNmwvsoiKNjEYjjR_jiLa783Gv0ILJ-sYoJXvr1gFkiWo0PsuYg8VKKo15f9bGtkSMs9Hj54HWNoyu7NA-YJIZcUGWZDTHvdtHUcblbKmjZyuoNbSoqgR1qrQSIzd_Hw08Hj8JBPc/s1600/Retour+%C3%A0+Little+Wing+de+Nickolas+Butler.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_G5cNmwvsoiKNjEYjjR_jiLa783Gv0ILJ-sYoJXvr1gFkiWo0PsuYg8VKKo15f9bGtkSMs9Hj54HWNoyu7NA-YJIZcUGWZDTHvdtHUcblbKmjZyuoNbSoqgR1qrQSIzd_Hw08Hj8JBPc/s1600/Retour+%C3%A0+Little+Wing+de+Nickolas+Butler.jpeg" height="200" title="Retour à Little Wing de Nickolas Butler" width="128" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisLbRZhrpEoUuGkxdWxB39lf8Ps7dPndzqWXYJxxGiex3Q8rh3ee6-_dD9MFfg0oYoFqsOouVtM6XfzGAMzeXEMYO7QH1EGfpmCku0CsEc3G40LQbGxxyeVzQBbMxp9nZFHVG2YuFDX2E/s1600/Fran%C3%A7ois+Roux+-+Le+Bonheur+national+Brut.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisLbRZhrpEoUuGkxdWxB39lf8Ps7dPndzqWXYJxxGiex3Q8rh3ee6-_dD9MFfg0oYoFqsOouVtM6XfzGAMzeXEMYO7QH1EGfpmCku0CsEc3G40LQbGxxyeVzQBbMxp9nZFHVG2YuFDX2E/s1600/Fran%C3%A7ois+Roux+-+Le+Bonheur+national+Brut.gif" height="200" title="Le Bonheur national brut de François Roux" width="136" /></a></div>
<br />
Comme certains l'ont déjà constaté et grâce au groupe <b><a href="http://www.decitre.fr/" target="_blank">Decitre</a></b> et à son formidable réseau social <b><a href="http://www.entreelivre.com/" target="_blank">Entrée Livre</a></b> d'ailleurs <a href="http://www.entreelivre.com/editos/article/id/2014360" target="_blank">en pleine révolution</a> et qui ont fait de <b>Dandelion</b> un de leur blog ambassadeur dans le cadre de l'opération <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/08/coups-de-cur-des-lecteurs-entree-livre.html" target="_blank">Coups de cœur des lecteurs VIP de la rentrée littéraire 2014</a>, mon été a été consacré à dénicher les pépites de cette nouvelle rentrée qui voit plus de 600 romans édités. Parmi eux, deux se sont pour ma part déjà fortement démarqués : <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/08/rentree-litteraire-2014-le-bonheur.html" target="_blank">Le bonheur national brut de François Roux</a> et <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/08/rentree-litteraire-retour-little-wing.html" target="_blank">Retour à Little Wing de Nickolas Butler</a>.<br />
<br />
Bonne(s) lecture(s) !<br />
<br />
<b>AL</b>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-68529840586710130132014-08-31T15:46:00.000+02:002014-08-31T15:46:00.609+02:00Rentrée littéraire: Retour à Little Wing de Nickolas Butler<b>Pour se mettre dans l'ambiance:</b><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/An4uDegHB8s" width="420"></iframe><br />
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Grand amateur de littérature d'outre-atlantique mais plutôt des proses urbaines que de celles des grands espaces, j'angoissais un peu à l'idée de me jeter dans la lecture de <b>Retour à Little Wing</b> de <b>Nickolas Butler</b> estampillé ode au <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Wisconsin" target="_blank">Wisconsin</a> dont le nom de cet état du nord provient du mot indien Chippewa "<i>Ouisconsin" </i>qui signifierait <i>"lieu où il y a de l'herbe"</i>. Merci wikipedia. Enfin ça c'est en été puisque cet état, assujetti aux Grands Lacs nord-américains, est recouvert par le gel et la neige une bonne partie des saisons froides. "Lieu ou il a de la neige" devait moins bien sonner en Chippewa. C'est peut être également par le choix de la couverture choisi par les Editions Autrement, vous l’avouerez, beaucoup plus métaphorique que celle de l'édition américaine qui fait vraiment référence à son contenu. <br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzbJp6TRZKcJBm7ZtCFYQQ5fo-KAFqHYt4ee4918QAleg1_UyLfeaVewFUFGSXUDQ1rgwzK-uZwVx0lWq6c0MoAFty2XQgWXQiVgCn9iFrgSjMZsbPCwzT9gqpEAS3FNYMUEAk0G3Isk8/s1600/Retour+%C3%A0+Little+Wing+de+Nickolas+Butler.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzbJp6TRZKcJBm7ZtCFYQQ5fo-KAFqHYt4ee4918QAleg1_UyLfeaVewFUFGSXUDQ1rgwzK-uZwVx0lWq6c0MoAFty2XQgWXQiVgCn9iFrgSjMZsbPCwzT9gqpEAS3FNYMUEAk0G3Isk8/s1600/Retour+%C3%A0+Little+Wing+de+Nickolas+Butler.jpeg" height="320" title="Retour à Little Wing de Nickolas Butler" width="206" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPKg1Oz3jHKrCmv6CImBimK7nGDR1d6eGh9hR-YVYWhPsE82GO9qTr5-HW0H_GD0yTkJEQaFQIYijucZh5eySjAi6sTdNvHWPGgIICqEGiHf357zDjNDvbII5D-oymfJymlps4udi5np8/s1600/Shootgun+Lovesongs+de+Nickolas+Butler.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPKg1Oz3jHKrCmv6CImBimK7nGDR1d6eGh9hR-YVYWhPsE82GO9qTr5-HW0H_GD0yTkJEQaFQIYijucZh5eySjAi6sTdNvHWPGgIICqEGiHf357zDjNDvbII5D-oymfJymlps4udi5np8/s1600/Shootgun+Lovesongs+de+Nickolas+Butler.jpg" height="320" title="Shotgun Lovessongs de Nickolas Butler Edition Originale" width="210" /></a></div>
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Il ne m'aura fallu que quelques pages, pour qu'angoisse et retenue ne volent en éclat tant l'art de <b>Nickolas Butler</b> de vous faire aimer ses personnages s'y imposent derechef. Hank, un éleveur de vaches laitières, Kip un ex-trader de retour de Chigago, Ronnie ancienne gloire locale du rodéo, victime d'un coma éthylique aux séquelles neurologiques irréversibles et Lee devenu star internationale du Rock and Rool et avatar du chanteur Justin Vernon chanteur du groupe Bon Iver, ami d'enfance de <b>Nickolas Butler</b>. Tous ont un indéfectible attachement à la ville qui les a vu grandir, Little Wing. Même Kip et Lee qui l'ont quittée, ne sont parvenus à s'en détacher. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig6ZJUNy7i_fohdqsssk2dQndFv_-p8Ot-G-7RG5rSDoj42_peLAaEUGMTONOUTdB506I1PqNJy0ua0qjbyUmCd47RcAtss-ZVFfizlh9ypbBlHR7av_xQWoULulCPjyOgcY49FMOWDgM/s1600/Nickolas+Butler+-+Portrait.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: right;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig6ZJUNy7i_fohdqsssk2dQndFv_-p8Ot-G-7RG5rSDoj42_peLAaEUGMTONOUTdB506I1PqNJy0ua0qjbyUmCd47RcAtss-ZVFfizlh9ypbBlHR7av_xQWoULulCPjyOgcY49FMOWDgM/s1600/Nickolas+Butler+-+Portrait.jpg" height="320" title="Nickolas Butler - Portrait" width="213" /></a></div>
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Ode à l'amour ; amour pour sa région du Wisconsin et pour ses personnages envers leur ville de Little Wing, invention de l'auteur en référence à la célèbre reprise de Jimi Hendrix par Stevie Ray Vaughan que vous êtes en train d'écouter, guitariste de génie lui aussi originaire du Wisconsin ; amour pour une femme Beth qui après Little Wing est le second élément cimentant de leur attachement si particulier à une région hostile à beaucoup d'Américains, trou du cul d'un pays où ne vivent plus que des Cul terreux de plus en plus pauvres à nourrir leurs bouches.</div>
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Oui c'est l'autre talent de <b>Nickolas Butler</b>, nous faire aimer son Amérique au détriment de celle qui nous faisait rêver, celle des grandes métropoles. Celle aussi de gens simples des Etats méconnus, vide de ce que l'Amérique sait offrir de plus clinquant mais empli d'attachement aux plaisirs simples et aux bienfaits d'une nature encore préservée.</div>
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Avec un choix narratif d'une jubilatoire originalité, <b>Nickolas Butler</b> donnant tour à tour la parole aux quatre amis et à Beth épouse de Hank, <b>Retour à Little Wing</b> se veut aussi un véritable essai sur les fondements des liens inaltérables qui peuvent unir quatre amis d'enfance si différents les uns des autres ainsi que le danger pour celle-ci de devoir se mesurer au sentiment amoureux. </div>
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Quel livre !</div>
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<u>Morceaux choisis:</u></div>
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"<i>C'est à cause de nous qu'il y a autant de cerfs. Ce n'est pas leur faute. C'est peut être nous qui sommes trop nombreux : trop de voitures, trop grosse consommation de maïs, trop de constructions, empiétant sur les territoires des loups et des coyotes. J'adore les cerfs."</i><br />
<i><br /></i>
<i>"Laisse la porte ouverte dans une grande ville et tu te réveilles à poil, sans un meuble. Laisse la porte ouverte ici et un coyote vient te demander l'aumône." </i><br />
<br />
<i>"Puis la ville entière les a entourés en formant une ronde gigantesque où tout le monde frappait des mains, poussait des encouragements et s'embrassait pour ces jeunes époux improbables. Le genre d'enthousiasme débridé qui se forme dans une communauté ensevelie sous la neige et privée de soleil de fin novembre à Pâques."</i><br />
<i><br /></i>
<i>"Pour moi, c'est ça l'Amérique : des pauvres gens qui jouent de la musique, partagent un repas et dansent, alors que leur vie entière a sombré dans le désespoir et dans une détresse telle qu'on ne penserait jamais qu'elle tolère la musique, la nourriture ou l'énergie de danser.On peut bien dire que je me trompe, que nous sommes un peuple puritain, évangélique et égoiste, mais je n'y crois pas. Je refuse d'y croire."</i><br />
<br />
AL<br />
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<u>Liens:</u><br />
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<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Wisconsin">http://fr.wikipedia.org/wiki/Wisconsin</a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-4880071765308887962014-08-20T16:16:00.000+02:002014-08-20T16:16:08.116+02:00Rentrée littéraire 2014: Jusqu'ici et pas au-delà de Joachim Meyerhoff<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFPBLVTz77Os3isvNZkOHzOi64XS6gIRSkhQuMCR37Bh-Qthj8FblvVfvzxNvqzIrqi9Rwi2QNnyD_aogpPsfv9C78QLX-G3uu0FjwUQuhAwZSJGrZakOckteIPaoCgGHM4DlF7Q4KSys/s1600/Jusqu'ici%2Bet%2Bpas%2Bau-del%C3%A0%2Bde%2BJoachim%2BMeyerhoff.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFPBLVTz77Os3isvNZkOHzOi64XS6gIRSkhQuMCR37Bh-Qthj8FblvVfvzxNvqzIrqi9Rwi2QNnyD_aogpPsfv9C78QLX-G3uu0FjwUQuhAwZSJGrZakOckteIPaoCgGHM4DlF7Q4KSys/s1600/Jusqu'ici%2Bet%2Bpas%2Bau-del%C3%A0%2Bde%2BJoachim%2BMeyerhoff.jpg" height="320" title="Jusqu'ici et pas au-delà de Joachim Meyerhoff" width="238" /></a></div>
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<br /></div>
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<b>Joachim Meyerhoff</b> est un parfait inconnu en France. Acteur célèbre en Allemagne il s'était lancé avec succès en 2009 dans une série de one-man-shows autobiographiques <i>"Tous les morts volent haut"</i> comportant 6 pièces et dans lesquelles il mettait en scène sa propre vie. <b>Joachim Meyerhoff</b> a passé une partie de son enfance dans les murs d'un asile psychiatrique dont son père était le directeur.</div>
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<br /></div>
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Fort de ce succès, ainsi que d'un premier roman <i>Alle Toten fliegen hoch: America</i> ayant reçu le prix Franz-Tumler, il décide de mettre dans un roman la matière utilisée dans ces pièces : <b>Jusqu'ici et pas au-delà</b>.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLkpEiYnA_V0EkXZM4_MuL8tRRcj-kIagnY6C_NbGBl2rogPpNoqdn4eGBJJ77bsDjXmrc0YOkn5ZssGt5jwboSm7pPdoNvPwSrWSoRway3M2JWxkfkY8JME93qCVTiQtrHpvXbUzEGZ8/s1600/Joachim+Meyerhoff+-+Portrait.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLkpEiYnA_V0EkXZM4_MuL8tRRcj-kIagnY6C_NbGBl2rogPpNoqdn4eGBJJ77bsDjXmrc0YOkn5ZssGt5jwboSm7pPdoNvPwSrWSoRway3M2JWxkfkY8JME93qCVTiQtrHpvXbUzEGZ8/s1600/Joachim+Meyerhoff+-+Portrait.jpg" height="214" title="Joachim Meyerhoff - Portrait" width="320" /></a></div>
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<br /></div>
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Dès les premières lignes, on le comprend, Joachim n'est pas un enfant comme les autres. Pas qu'il soit fou comme le sont les pensionnaires de l'asile dans lequel il vit et dont son père est le directeur. Non, car même si ce foyer côtoie la démence, elle n'interfère pas, grâce à une mère dévouée et un père bienveillant. Mais Joachim au coté de deux frères charismatiques doit s'employer pour se faire remarquer et entrevoir la fierté de son père. Frustrations mal placées, accès de colère décalés et fierté incongrue à la découverte d'un mort dans le jardin ouvrier sur le chemin de l'école, oui Joachim est un enfant différent.</div>
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<br /></div>
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Ainsi, dans cette succession de chroniques sur les événements marquants de son enfance, les rapports qu'il entretient avec les patients de l’hôpital et dont certains sont même invités à leur table par le père, <b>Joachim Meyerhoff</b> tisse une oeuvre pleine de sensibilité où l'image du père qu'il idolâtre rayonne et dont la douceur dénote avec la présupposé gravité du quotidien à l'intérieur d'un asile d'aliénés.</div>
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Habile dans ses descriptions, à l'opposé du pathos et où l'humour est souvent convoqué (la scène du repas ou trois pensionnaires sont invitées à la table de la famille pour les quarante an du père est tout bonnement hilarante), <b>Joachim Meyerhoff</b> débite au fil des pages une tendre comédie où son art de la distanciation donne au tout une atmosphère d'étrangeté à la fois touchante et réjouissante qui n'est pas sans rappeler Yann Quéffelec et <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/03/les-noces-barbares-de-yann-queffelec.html" target="_blank"><i>Les Noces barbares</i></a>, le tragique en moins. </div>
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<br /></div>
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Devenu adulte, ayant quitté ce quotidien, un événement tragique le contraint un jour au retour. Et c'est avec une douce mélancolie que Joachim revient sur ce lieu fondateur, marchant dans les pas de ce petit garçon original qui est devenu un homme non moins original.</div>
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<br /></div>
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<b>AL</b></div>
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<u>Liens:</u></div>
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<br /></div>
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<a href="http://www.anne-carriere.fr/ouvrage_jusqu--ici-et-pas-au-dela-joachim-meyerhoff-228.html">http://www.anne-carriere.fr/ouvrage_jusqu--ici-et-pas-au-dela-joachim-meyerhoff-228.html</a></div>
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<br /></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-18341583459563972032014-08-20T13:00:00.000+02:002014-08-20T13:22:23.262+02:00Rentrée littéraire 2014: Le bonheur national brut de François Roux<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisLbRZhrpEoUuGkxdWxB39lf8Ps7dPndzqWXYJxxGiex3Q8rh3ee6-_dD9MFfg0oYoFqsOouVtM6XfzGAMzeXEMYO7QH1EGfpmCku0CsEc3G40LQbGxxyeVzQBbMxp9nZFHVG2YuFDX2E/s1600/Fran%C3%A7ois+Roux+-+Le+Bonheur+national+Brut.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisLbRZhrpEoUuGkxdWxB39lf8Ps7dPndzqWXYJxxGiex3Q8rh3ee6-_dD9MFfg0oYoFqsOouVtM6XfzGAMzeXEMYO7QH1EGfpmCku0CsEc3G40LQbGxxyeVzQBbMxp9nZFHVG2YuFDX2E/s1600/Fran%C3%A7ois+Roux+-+Le+Bonheur+national+Brut.gif" height="320" title="Le bonheur national brut de François Roux" width="218" /></a></div>
<b><br /></b>
<b>Le bonheur national brut</b>. Le titre peut rebuter, alors que l'on pourrait s'attendre à un énième essai economico-politique. Pourtant, l'on s'en rend très vite compte, il n'en est rien. <b>Le bonheur national brut</b> est un véritable roman, un majestueux roman. Dès les premières lignes, nous sommes happés par le destin de ces quatre amis bretons (Paul, Rodolphe, Benoît et Tanguy) qui prennent connaissance de leurs résultats au Baccalauréat alors que François Mitterrand vient d'être élu président de la République, nourrissant autant de crainte que d'espoir. Ils font les premiers choix cruciaux, posent à tâtons ou arrogance et certitude les jalons constitutifs de leur futures vies d'adultes. Ils s'éveillent à la sexualité et comprennent leur goût et leur singularité. Politique, monde de l'Entreprise, photographie, comédie, ils vont emprunter des voies bien différentes pour un objectif commun : réussir leur vie.<br />
<br />
Et alors que cette phase d'apprentissage s'achève le 19 juin 1984, à l'aube d'un futur qui se promet radieux, tout ne semble plus si évident en 2009 alors que la gauche s’apprête à reprendre les reines du pays.<br />
Tous, sauf peut-être Paul, le saltimbanque, n'auront plus jamais à se soucier d'argent, comblés professionnellement parfois au-delà de leur espérance. Mais y en a-t-il un seul qui puisse dire sans sourciller: oui, je suis pleinement heureux ?<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNQMvKZnidjz2WoBOLs9cTA9cm4O1F4yocH7VFUEMm-ZK0eze58uSxlGRExcVQMPL9_MwrgbNc-zv0MS1MfHTVn9Geffbnul8gkWH4ht9NixnCRnpgJrKeFvcNbll4OEDM_Xv-C9dbNqs/s1600/Fran%C3%A7ois+Roux+-+Portrait.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNQMvKZnidjz2WoBOLs9cTA9cm4O1F4yocH7VFUEMm-ZK0eze58uSxlGRExcVQMPL9_MwrgbNc-zv0MS1MfHTVn9Geffbnul8gkWH4ht9NixnCRnpgJrKeFvcNbll4OEDM_Xv-C9dbNqs/s1600/Fran%C3%A7ois+Roux+-+Portrait.png" title="Le bonheur national brut de François Roux" /></a></div>
<br />
En nous contant cette attendrissante histoire d'amitié, <b>François Roux</b> entre en littérature d'une manière magistrale. Assujetti à une écriture précise et talentueuse, fort d'une capacité d'analyse de l'âme humaine époustouflante, convoquant l'histoire, son premier roman réussi une magistrale chronique sociétale de la France des 30 dernières années à la conclusion éminemment philosophique.<br />
<u><br /></u>
<u>Morceaux choisis:</u><br />
<br />
<i>"Il mourut trois jours plus tard, exactement le jour des vingt ans de son petit-fils. Benoît ne put s'empêcher de penser que son grand-père avait tenu jusque-là pour établir entre eux un trait d'union symbolique. La fin d'une vie d'homme, le début d'une autre vie d'homme."</i><br />
<i><br /></i>
<i>"Pour la plupart, l'argent n'est pas uniquement destiné - comme Pierre le faisait - à s'enrichir et dépenser ; il sert en premier lieu à réparer un passé flou et à corriger des peurs."</i><br />
<br />
<i>"Et si le bonheur était la plus grosse arnaque de ce siècle ?"</i><br />
<br />
<i>"Depuis 30 ans, nous naviguons à vue, perplexes, indécis, vers un but que ce monde, lui même déboussolé, nous a clairement désigné en le survendant: être heureux malgré tout et -son corollaire- réussir sa vie.".</i><br />
<i><br /></i>
<i>"Et si le souci d'atteindre le bonheur était précisément la chose qui nous faisait le plus souffrir."</i><br />
<i><br /></i>
<i>"Ne pas souhaiter atteindre son but est, en la circonstance et de manière paradoxale, la façon la plus judicieuse de s'en approcher."</i><br />
<i><br /></i>
#CoupdecoeurRentréeLittéraire2014<br />
<i><br /></i>
<b>AL</b><br />
<i><br /></i>
<i><iframe frameborder="no" height="166" scrolling="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/160097783&color=ff5500" width="100%"></iframe></i><br />
<i><br /></i>
<i><br /></i>
<u><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/giks0jf6GR8" width="560"></iframe></u><br />
<u><br /></u>
<u><br /></u>
<u>Liens:</u><br />
<u><br /></u>
<u><a href="http://www.lepoint.fr/culture/rentree-litteraire-francois-roux-ou-les-desillusions-de-la-generation-tonton-01-08-2014-1850688_3.php">http://www.lepoint.fr/culture/rentree-litteraire-francois-roux-ou-les-desillusions-de-la-generation-tonton-01-08-2014-1850688_3.php</a></u><br />
<br />
<a href="http://www.rentree-litteraire.com/auteur/francois-roux/">http://www.rentree-litteraire.com/auteur/francois-roux/</a><br />
<u><br /></u>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-14964243193594871402014-08-15T16:25:00.000+02:002014-08-15T16:25:37.983+02:00Rentrée littéraire 2014: Constellation d'Adrien Bosc<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk4zhqKDltrUiIttJlwmoHDEr0ArDOpPSaiEmhXDSs4KzKom4F2yPdGbgSNgs12DfgltlUKdj3KQlWOfGxcYBneoGVnpV5hYwRkjopPpT-6896_JSPQDUljSZK4mECUXL2G_5E01HMSfc/s1600/Constellation+d'Adrien%2BBosc.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk4zhqKDltrUiIttJlwmoHDEr0ArDOpPSaiEmhXDSs4KzKom4F2yPdGbgSNgs12DfgltlUKdj3KQlWOfGxcYBneoGVnpV5hYwRkjopPpT-6896_JSPQDUljSZK4mECUXL2G_5E01HMSfc/s1600/Constellation+d'Adrien%2BBosc.jpg" height="320" title="Constellation d'Adrien Bosc" width="201" /></a></div>
<br />
Comment tenter de sortir du lot lorsque que votre premier roman sort au plus mauvais moment pour vous, soit lors de la prolifique rentrée littéraire de septembre ?<br />
En s'emparant d'un mythe. C'est ce qu'a fait <b>Adrien Bosc</b> ce jeune auteur né en 1986 qui s'est fait connaître en fondant les Éditions du Sous-sol nouvelle maison publiant les mooks (revues littéraires) <i>Feuilleton</i> et la géniale <a href="http://revuedesports.com/" target="_blank"><i>Desports</i></a>.<br />
<br />
Son ouvrage, <b>Constellation</b> fait référence au modèle d'avion lancé par Howard Hugues et dont l'un d'eux, acquis par Air France va tragiquement disparaître au large des Açores en 1949.<br />
Mais si le F-BAZN, le matricule de l'avion d'Air France est passé à la postérité, c'est que ce dernier comptait notamment à son bord le boxeur et champion du monde Marcel Cerdan et la violoniste virtuose Ginette Neveu.<br />
<br />
Si <b>Adrien Bosc</b> revient habilement sur les circonstances du crash, sur ces successions de petites erreurs, imprécisions et inattentions qui menèrent à la catastrophe "<i>Un concours infini de causes détermine le plus improbable résultat</i>", son intention est plutôt de redonner vie à ces 48 passagers montés dans <i>l'avion des stars. </i>Mais stars ils ne l'étaient pas tous. Ainsi, à travers l'écriture pleine d'ambition et de poésie d'<b>Adrien Bosc</b>, maître dans l'art de l'énumération, chacun retrouve sa singularité, voit renaître <i>sa légende minuscule </i>et à coté de l'amant-boxeur d'Edith Piaf et de la grande Ginette Neveu, le berger basque, l'inventeur de la montre Mickey, l'héritière bien malgré elle d'un empire ou le journaliste aux dernières nouvelles d'Alsace, tous vont ressuscités au moins le temps de la lecture du roman.<br />
<br />
<b>Adrien Bosc</b> explique, redonne vie mais aussi cherche et remarque ces coïncidences, ces concomitances des dates, <i>ces petits hasards objectifs </i>invisibles à nos yeux et pourtant omniprésents qui font au delà de l'une des catastrophes aériennes les plus mythiques de l'histoire de l'aviation un terrain propre à l'exploration littéraire. Et lorsque l'on est un bon explorateur l'on exhume parfois de plaisantes reliques. <br />
<u><br /></u>
<b>AL</b><br />
<u><br /></u>
<u>Liens:</u><br />
<u><br /></u>
<u><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/eh9EUTkqaFI" width="560"></iframe></u><br />
<br />
- <a href="http://www.telerama.fr/medias/le-vrai-faux-filon-des-mooks-revues-en-vogue,87360.php">http://www.telerama.fr/medias/le-vrai-faux-filon-des-mooks-revues-en-vogue,87360.php</a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-61573496646728493092014-08-12T23:15:00.000+02:002014-08-12T23:15:32.235+02:00La librairie Soleil Vert à Calvisson<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl2BDFhu42MjpkDjmBG5tqoteh9_lW7m0eqy-UVH3D6KnhHwzBU8pCYr8s6xuaFXhmu2O0hrHxKoD7cfotd12TvA0masVc1YSIp8rLuZOK5XjcI8vngvWWUhEDHJ1hNy7BLU79uFDKUcA/s1600/Librairie+Soleil+vert+%C3%A0+Calvisson.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl2BDFhu42MjpkDjmBG5tqoteh9_lW7m0eqy-UVH3D6KnhHwzBU8pCYr8s6xuaFXhmu2O0hrHxKoD7cfotd12TvA0masVc1YSIp8rLuZOK5XjcI8vngvWWUhEDHJ1hNy7BLU79uFDKUcA/s1600/Librairie+Soleil+vert+%C3%A0+Calvisson.jpg" height="211" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Demeurer libraire indépendant dans une petite commune rurale est aujourd'hui devenu une gageure, presque <i>un sacerdoce,</i> comme a pu me le rapporter <b>Herveline Vinchon</b> la co-gérante de la librairie <b>Soleil vert</b> à <b>Calvisson</b> dans le Gard.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Coutumier des vacances gardoises depuis deux années maintenant, il m'aura fallu presque autant pour remarquer, en passant par hasard un doux soir de retraite aux flambeaux, sa charmante boutique dans la Grand-rue de cette non moins charmante ville de <b>Calvisson</b> coincée entre Nîmes et Sommières.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ancienne d'une Fnac parisienne, qui a autant fuit le mastodonte pour retrouver une certaine indépendance de choix dans son métier que pour concrétiser un désir de changement de vie, <b>Herveline Vinchon</b> mène un combat de tous les instants pour que perdure, dans un centre ville où les petits commerçants souffrent déjà, une librairie de proximité totalement indépendante.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Boutique en ligne, rencontres (<a href="http://www.librairiesoleilvert.com/article-photos-polar-et-criminologie-avril-2012-103438891.html" target="_blank">polar et criminologie</a>), brunchs, tables rondes annuelles (le thème de cette année était consacré à <a href="http://www.librairiesoleilvert.com/article-photos-planete-mars-avril-2014-123434571.html" target="_blank">la planète mars</a>), séances de dédicaces, elle ne se ménage pas pour entretenir la flamme de la lecture et partager sa passion pour les littératures de l'imaginaire (SF, Polar, Policier, Fantasy...) auprès de ses clients fidèles ou de simples badauds comme moi, pour qui elle aura toujours un moment à consacrer pour tailler le bout de gras. </div>
<br />
<b style="text-align: justify;"><a href="http://www.librairiesoleilvert.com/article-photos-james-morrow-mai-2014-123651201.html" target="_blank">James Morrow</a></b><span style="text-align: justify;">, le célèbre romancier américain, longtemps classé comme un spécialiste de la science-fiction était d'ailleurs présent dans son échoppe en mai dernier, pour ce qui fut une séance de dédicaces de prestige comme on a plus l'habitude d'en trouver dans les spots parisiens ou les salons. Elle n'en était pas à son coup d'essai puisque <a href="http://www.librairiesoleilvert.com/" target="_blank">Soleil Vert</a> avait également accueilli dans le passé des artistes aussi différents que le dessinateur <a href="http://www.librairiesoleilvert.com/article-prochaine-dedicace-samedi-24-novembre-a-17h-caza-112230273.html" target="_blank">Caza</a>, les auteurs américains </span><a href="http://www.librairiesoleilvert.com/article-photos-ron-carlson-a-la-librairie-septembre-2012-110744220.html" style="text-align: justify;" target="_blank">Ron Carlson </a><span style="text-align: justify;">et </span><a href="http://www.librairiesoleilvert.com/article-photos-craig-johnson-a-la-librairie-septembre-2010-58250094.html" style="text-align: justify;" target="_blank">Craig Johnson</a><span style="text-align: justify;">.</span><br />
<span style="text-align: justify;"><br /></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLC8sCDnP11RU8o0TxO4dcBTWodX8RM2XyjnBVp-kwiqK_R_zi2lhE7fBS0O0qjKrqittrpSAOU8z4hTujvsat4CAX_JkWxb04EmCVz5iVscc4yD5zeZ7IFSPAk_VIbzr1_Hg4o-aKBJA/s1600/James+Morrow+%C3%A0+librairie+Soleil+Vert+de+Calvisson.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLC8sCDnP11RU8o0TxO4dcBTWodX8RM2XyjnBVp-kwiqK_R_zi2lhE7fBS0O0qjKrqittrpSAOU8z4hTujvsat4CAX_JkWxb04EmCVz5iVscc4yD5zeZ7IFSPAk_VIbzr1_Hg4o-aKBJA/s1600/James+Morrow+%C3%A0+librairie+Soleil+Vert+de+Calvisson.jpg" height="213" title="James Morrow en dédicace à la librairie de Calvisson" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors, si vous habitez dans le coin ou passez dans les alentours de <b>Calvisson</b> pour vos vacances, allez rendre une petite visite à Herveline pour que continue de briller, dans ce petit coin de paradis un joli rayon de soleil... vert !</div>
<br />
<b>AL </b> <br />
<br />
Liens:<br />
<br />
- <a href="http://www.telerama.fr/livres/le-signal,64611.php">http://www.telerama.fr/livres/le-signal,64611.php</a> pour le Signal de Ron Carlson<br />
<br />
- <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Craig_Johnson_(%C3%A9crivain)">http://fr.wikipedia.org/wiki/Craig_Johnson_(%C3%A9crivain)</a><br />
<br />
- <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Morrow">http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Morrow</a><br />
<br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-46458057007789618412014-08-10T19:56:00.000+02:002014-08-11T21:48:10.372+02:00Coups de cœur des lecteurs Entrée Livre 2014: Le programme<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjO6UyxTgSCzX17F02ai8h30dmwTja7a9B-SOcEBKqv11T6QhGts8rPygM2RVtd9AfkJbqUWgKMIZd3BLRNlGAUuAgbchZfYeHpoH-vNV7sYzW3uWt-yp_M9vQTlKbW7uEorPsAyOkwicg/s1600/Entr%25C3%25A9e+Livre+-+logo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjO6UyxTgSCzX17F02ai8h30dmwTja7a9B-SOcEBKqv11T6QhGts8rPygM2RVtd9AfkJbqUWgKMIZd3BLRNlGAUuAgbchZfYeHpoH-vNV7sYzW3uWt-yp_M9vQTlKbW7uEorPsAyOkwicg/s1600/Entr%25C3%25A9e+Livre+-+logo.jpg" height="42" title="Entrée Livre" width="200" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfuGwUZoYTYp2QULoZQcAKVxJdsJIedQwoVl3k2zOoW3rxel2JRFAQyAqFs5ZVOIXcpgv5ig939r2RlQBtB_xIR5Hv-1CZmpONsH0n-TR88QWyY7FR4zKA66Osw_G6_fCZb9QuD6pJnmc/s1600/Coup+de+Coeur+Entr%C3%A9e+Livre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfuGwUZoYTYp2QULoZQcAKVxJdsJIedQwoVl3k2zOoW3rxel2JRFAQyAqFs5ZVOIXcpgv5ig939r2RlQBtB_xIR5Hv-1CZmpONsH0n-TR88QWyY7FR4zKA66Osw_G6_fCZb9QuD6pJnmc/s1600/Coup+de+Coeur+Entr%C3%A9e+Livre.jpg" title="Opération Coups de cœur des lecteurs Entrée Livre" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Comme je vous l'annonçais déjà fin juin, <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" target="_blank">Dandelion</a> a été sélectionné comme blog partenaire pour <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/06/dandelion-selectionne-comme-lecteur-vip.html" target="_blank"><b>la</b> <b>troisième édition de l'opération Coups de cœur de la communauté Entrée Livre</b></a> pour le rentrée littéraire 2014.</div>
<br />
Voici les 10 ouvrages, petit échantillon de cette rentrée qui m'ont été proposés et qui seront chroniqués à partir du 15 août prochain:<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<b>LE FILS - PHILIPP MEYER</b><br />
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ALBIN MICHEL (EDITIONS) | COLLECTION TERRES D'AMÉRIQUE | PUBLIÉ LE 20/08/14 | GENRE ROMANS | FORMAT GRAND FORMAT | EAN 9782226259769<br />
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Vaste fresque de l'Amérique de 1850 à nos jours, Le Fils de Philipp Meyer, finaliste du prestigieux prix Pulitzer 2014, est porté par trois personnages, trois générations d'une famille texane, les McCullough, dont les voix successives tissent la trame de ce roman exceptionnel. Eli, enlevé par les Comanches à l'âge de onze ans, va passer parmi eux trois années qui marqueront toute sa vie. Revenu parmi les Blancs, il prend part à la conquête de l'Ouest avant de s'engager dans la guerre de Sécession et de bâtir un empire, devenant, sous le nom de "Colonel", un personnage de légende. <br />
À la fois écrasé par son père et révolté par l'ambition dévastatrice de ce tyran autoritaire et cynique, son fils Peter profitera de la révolution mexicaine pour faire un choix qui bouleversera son destin et celui des siens. Ambitieuse et sans scrupules, Jeanne-Anne, petite-fille de Peter, se retrouvera à la tête d'une des plus grosses fortunes du pays, prête à parachever l'oeuvre de son arrière-grand-père. <br />
Il est difficile de résumer un tel livre. Porté par un souffle hors du commun, Le Fils est à la fois une réflexion sur la condition humaine et le sens de l'Histoire, et une exploration fascinante de la part d'ombre du rêve américain.<br />
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<b>L'AUDIENCE - ORIANE JEANCOURT GALIGNANI</b></div>
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ALBIN MICHEL (EDITIONS) | COLLECTION ROMANS FRANÇAIS | PUBLIÉ LE 20/08/14 | GENRE ROMANS | FORMAT GRAND FORMAT | EAN 9782226258304 <br />
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Dans une petite ville du Texas, une jeune enseignante, mère de trois enfants, attend en silence le verdict de son procès. Qu'a-t-elle fait pour être traînée en justice, et risquer cinq ans de prison ferme ? Elle a entretenu des rapports sexuels avec quatre de ses élèves, tous majeurs. Un crime passible d'emprisonnement au Texas, depuis 2003. Mais pourquoi l'accusée, Deborah Aunus, s'obstine-t-elle à se taire ? Pourquoi son mari, combattant en Afghanistan, se montre-t-il si compréhensif ? Pourquoi les déclarations de sa mère l'accablent-elles ? Au fil d'un récit implacable, écrit d'une pointe sèche et précise, Oriane Jeancourt Galignani tient le journal de cet ahurissant procès où la vie privée d'une femme est livrée en pâture à la vindicte populaire, et sa liberté sexuelle pointée comme l'ennemie d'une société ultra puritaine. <br />
Construit à partir d'un fait divers qui a bouleversé l'Amérique, ce huis-clos haletant donne lieu à un roman aussi cru que dérangeant.</div>
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<b>LE RÈGNE DU VIVANT - ALICE FERNEY</b></div>
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ACTES SUD | COLLECTION DOMAINE FRANÇAIS | PUBLIÉ LE 20/08/14 | GENRE ROMANS | FORMAT GRAND FORMAT | EAN 9782330035952 <br />
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Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l'admiration, un journaliste norvégien s'embarque sur l'Arrowhead avec une poignée de militants s'opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires - mais un redoutable sens de la communication - contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune. <br />
Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s'empare d'un sujet aussi urgent qu'universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l'engagement. Alors que l'homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de "cette Terre que nous empruntons à nos enfants" et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.</div>
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<b>UN MONDE FLAMBOYANT - SIRI HUSTVEDT</b></div>
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ACTES SUD | BROCHÉ | PARU LE : 03/09/2014 <br />
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Méconnue de son vivant, une artiste new-yorkaise, Harriet Burden, fait, après sa disparition, l'objet d'une étude universitaire en forme d'enquête qui, menée auprès de ceux qui l'ont côtoyée, dessine le parcours d'une femme aussi puissante que complexe n'ayant cessé, sa vie durant, de souffrir du déni dont son oeuvre a été victime. Épouse irréprochable d'un célèbre galeriste régnant en maître sur la scène artistique de New York, mère aimante de deux enfants, "Harry" a traversé la vie de ses contemporains avec élégance et panache, déguisant en normalité triomphante son profond exil intérieur au sein d'une société qui s'est consciencieusement employée à la réduire au statut de "femme de" et d'artiste confidentielle.<br />
La mort brutale de son mari signe, pour Harriet, un retour aussi tardif qu'impérieux à une vocation trop longtemps muselée qu'elle choisit de libérer en recourant, à deux reprises, à une mystification destinée à prouver le bien-fondé de ses soupçons quant au sexisme du monde de l'art. Mais l'éclatant succès de l'entreprise l'incite alors à signer témérairement un pacte avec le diable en la personne d'un troisième "partenaire" masculin, artiste renommé, dont le jeu pervers va lui porter le coup de grâce.<br />
Gravitant de masques en masques et sur un mode choral autour de la formidable création romanesque que constitue le personnage de Harriet Burden, Un monde flamboyant s'impose comme une fiction vertigineuse où s'incarnent les enjeux de la représentation du monde en tant que réinvention permanente des infinis langages du désir.</div>
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<b>EXCELSIOR - OLIVIER PY</b></div>
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ACTES SUD | COLLECTION DOMAINE FRANÇAIS | PUBLIÉ LE 20/08/14 | GENRE ROMANS | FORMAT GRAND FORMAT | EAN 9782330035983</div>
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Réveillé au coeur de la nuit, un architecte s'enfonce en courant dans la ville endormie, traverse les quartiers résidentiels puis commerçants, atteint des espaces en déshérence, sans savoir ce qu'il cherche, sinon un cloître immatériel où trouver l'apaisement. Renommé et comblé d'honneurs, il ne croit plus à la puissance de ses constructions, est écrasé par la vacuité de son oeuvre et abhorre les liens qu'entretient la culture avec l'argent, la politique et le pouvoir. <br />
Où rencontrer l'Absolu ? En huit étapes d'une crise lancinante, il lui faut traverser les cercles du désespoir, affronter les visages de l'illusion, mettre à l'épreuve les masques qui l'attirent et connaître les renoncements qui l'illuminent. Excelsior : le très haut, le plus haut. Paradoxe d'un roman en quête d'une spiritualité sans dogme. Car Olivier Py ne convoque nul Dieu, n'invoque nul Éros, mais accompagne l'homme dans une douloureuse et intransigeante mise à nu de la vie intérieure. <br />
Roman aux limites de la méditation, poétique de l'attente et de la révélation, ce texte altier n'a pas d'autre sujet que l'humain, le désir de transcendance et la nécessité de la beauté, dont l'Art scarifie en nous la fugitive et bouleversante expérience.</div>
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<b>ORPHELINS DE DIEU - MARC BIANCARELLI</b></div>
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ACTES SUD | COLLECTION DOMAINE FRANÇAIS | PUBLIÉ LE 20/08/14 | GENRE ROMANS | FORMAT GRAND FORMAT | EAN 9782330035938</div>
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Résolue à venger son frère, à qui une barbare fratrie de canailles sans foi ni loi a tranché la langue sans oublier de le défigurer, Vénérande, jeune paysanne au coeur aride, s'adjoint les services de l'Infernu, tueur à gages réputé pour sa sauvagerie. Ensemble, ils s'embarquent à travers les montagnes corses du XIXe siècle dans une bouleversante et sanguinaire épopée peuplée d'hommes sans dieu et condamnés par la misère à ne vivre que dans le chaos des armes. <br />
Un puissant western mythologique où éclate la fantastique démesure de toutes les funestes gestes guerrières au fil desquelles s'écrit l'histoire de l'humanité.</div>
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<b>CONSTELLATION - ADRIEN BOSC</b></div>
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STOCK | COLLECTION | PUBLIÉ LE 20/08/14 | GENRE ROMANS | FORMAT GRAND FORMAT | EAN 9782234077317</div>
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Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d'Air France, le Constellation, lancé par l'extravagant Mr Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l'avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l'île Santa Maria, dans l'archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n'est pas tant comment, mais pourquoi ? Quel est l'enchaînement d'infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l'avion vers le mont Redondo ? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend "nécessaire" ce tombeau d'acier ? Et qui sont les passagers ? Si l'on connaît Marcel Cerdan, l'amant boxeur d'Édith Piaf, si l'on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l'auteur lie les destins entre eux. <br />
Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarantehuit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit.</div>
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<b>LE BONHEUR NATIONAL BRUT - FRANÇOIS ROUX</b></div>
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ALBIN MICHEL (EDITIONS) | COLLECTION ROMANS FRANÇAIS | PUBLIÉ LE 20/08/14 | GENRE ROMANS | FORMAT GRAND FORMAT | EAN 9782226259738</div>
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Le 10 mai 1981, la France bascule à gauche. Pour Paul, Rodolphe, Benoît et Tanguy, dix-huit ans à peine, tous les espoirs sont permis. Trente et un ans plus tard, que reste-t-il de leurs rêves, au moment où le visage de François Hollande s'affiche sur les écrans de télévision ? Le bonheur national brut dresse, à travers le destin croisé de quatre amis d'enfance, la fresque sociale, politique et affective de la France de ces trois dernières décennies. <br />
Roman d'apprentissage, chronique générationnelle : François Roux réussit le pari de mêler l'intime à l'actualité d'une époque, dont il restitue le climat avec une sagacité et une justesse percutantes.</div>
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<b>JUSQU'ICI ET PAS AU-DELÀ - JOACHIM MEYERHOFF</b></div>
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BELLE COLÈRE (LA) | COLLECTION | PUBLIÉ LE 21/08/14 | GENRE ROMANS | FORMAT GRAND FORMAT | EAN 9782843377440</div>
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Ce roman autobiographique raconte la jeunesse de l'auteur entre les murs de la clinique psychiatrique Hesterberg, que dirigeait son père, pédopsychiatre. L'histoire de cette enfance "parmi les fous" a été la sensation littéraire 2013 en Allemagne (plus de 100 000 exemplaires, traduit dans 12 pays). Benjamin de trois frères, Joachim doit lutter pour retenir l'attention de ses parents. Il voue un véritable culte à son père, un homme obèse et obsessionnel, lecteur compulsif, bienveillant, mais totalement accaparé par son métier. <br />
La famille habite une maison située dans la grande propriété qui accueille les divers bâtiments de la clinique, entourés d'un parc. Dans cette chronique drôle, subtile et émouvante, Meyerhoff évoque un certain nombre d'épisodes marquants de son enfance : sa découverte d'un cadavre dans les jardins ouvriers de sa petite ville ; ses rapports avec les jeunes patients de son père ; ses relations difficiles avec ses deux aînés ; ses accès de rage ; les lubies de son père... <br />
En soi, des moments presque ordinaires, si l'on excepte le fait de grandir au milieu de pensionnaires internés en psychiatrie... C'est là que l'autre aspect du texte se révèle : c'est un semblant de comédie pris dans l'étau du tragique. Et Meyerhoff en serre rigoureusement les vis. La profondeur du texte, l'acuité et la finesse des descriptions, la tendresse sans complaisance qui se manifeste dans le récit, l'humour incroyable qui se dégage de certains passages et qui tient en grande partie à l'absence d'effets spectaculaires, tout concourt à ce que ce roman se retrouve baigné d'un parfum d'étrangeté, sans que jamais il y ait un effort visible pour aller dans ce sens. <br />
C'est l'art du récit, dans sa simplicité, qui instaure ce décalage, cette distanciation, cet "étonnement" fondamental. En même temps, cette distance n'induit pas de condescendance, bien au contraire : elle dit les choses, mais avec amour.</div>
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<b>RETOUR A LITTLE WING - NICKOLAS BUTLER</b></div>
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AUTREMENT (EDITIONS) | COLLECTION LITTÉRATURES | PUBLIÉ LE 20/08/14 | GENRE ROMANS | FORMAT GRAND FORMAT | EAN 9782746734913</div>
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«Ces hommes qui sont tous nés dans le même hôpital, qui ont grandi ensemble, fréquenté les mêmes filles, respiré le même air. Ils ont développé une langue à eux, comme des bêtes sauvages.» Ils étaient quatre. Inséparables, du moins le pensaient-ils. Arrivés à l'âge adulte, ils ont pris des chemins différents. Certains sont partis loin, d'autres sont restés. Ils sont devenus fermier, rock star, courtier et champion de rodéo. Une chose les unit encore : l'attachement indéfectible à leur ville natale, Little Wing, et à sa communauté. Aujourd'hui, l'heure des retrouvailles a sonné. Pour ces jeunes trentenaires, c'est aussi celle des bilans, de la nostalgie, du doute... Nickolas Butler signe un premier roman singulier, subtil et tendre, récit d'une magnifique amitié et véritable chant d'amour au Midwest américain.</div>
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<b>AL</b></div>
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Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-2841424730147028022014-07-22T22:45:00.000+02:002014-07-22T22:45:16.218+02:00Le grand événement estival du Livre de Poche: Le camion qui livre <div style="text-align: left;">
Certains d’entre vous ont déjà entendu parler du grand événement estival du <b>Livre de Poche</b> : <b>Le camion qui livre</b>.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6329870723066141577" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><div style="text-align: left;">
Véritable librairie sur 4 roues, la camionnette rouge se déplacera de plage en plage le long des façades méditerranéenne et atlantique, du 16 juillet au 15 août. Prise en charge ponctuellement par un libraire local, elle proposera son choix de livres d’été. Avec la promesse qu’il y en ait pour tous les goûts et tous les âges puisqu'il y aura aussi une sélection <b>Livre de Poche</b> Jeunesse et aussi des livres audio Audiolib ! </div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwcFAlGy5oWVxajrq1XF5iSuRbQrwSKhRTwnIiwEwO6FYjpt5L6nWWkOhyphenhyphen55rYPd3Mad0aUJw4oidjBJ51QtF-7GiZMebcWSp1pFUyhHxwMPlkY0T-OtIS6StR2aN3gnkwmOvYRgxrf5Q/s1600/Le+camion+qui+livre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwcFAlGy5oWVxajrq1XF5iSuRbQrwSKhRTwnIiwEwO6FYjpt5L6nWWkOhyphenhyphen55rYPd3Mad0aUJw4oidjBJ51QtF-7GiZMebcWSp1pFUyhHxwMPlkY0T-OtIS6StR2aN3gnkwmOvYRgxrf5Q/s1600/Le+camion+qui+livre.jpg" height="200" title="Le camion qui livre" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Des événements ponctuels auront lieu dans chaque ville et un concours photo sera organisé sur Instagram tout au long du mois de juillet.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
Vous retrouverez toutes les informations à suivre en direct sur l’application <a href="http://www.lecamionquilivre.com/">www.lecamionquilivre.com</a> incluant les événements dans chaque ville, les avis de libraires, le concours de photo #selfiebookldp organisé sur Instagram du 10 au 30 juillet.<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6329870723066141577" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6329870723066141577" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh72mydfBqftYZAn9p32XZVgz_1xW0Py0embWYwYkhG7dHv-ZD8xx97s4GekNSn1YX_YKjP65jElvNt55QDsfgcO1vPZoO7OIkrocvbSo4Bwg8rKuigXcmLVSvDOEXXs_PLEELxPZmq-Wo/s1600/Le+camion+qui+livre+-+carte.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh72mydfBqftYZAn9p32XZVgz_1xW0Py0embWYwYkhG7dHv-ZD8xx97s4GekNSn1YX_YKjP65jElvNt55QDsfgcO1vPZoO7OIkrocvbSo4Bwg8rKuigXcmLVSvDOEXXs_PLEELxPZmq-Wo/s1600/Le+camion+qui+livre+-+carte.jpg" height="466" title="Le camion qui livre - La carte officielle" width="640" /></a></div>
<div>
<br /></div>
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Ci-dessous les dates de passage officielles du camion dans chaque ville qui vous permettront si vous en avez la possibilité de lui faire une petite visite : </div>
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<br />Ø Toulon - Plage des Mourillons : 16-17 juillet <br /><br />Ø La Seyne sur Mer - Parking les sablettes : 18 juillet <br /><br />Ø Hyères - Place saint Louis : 19 juillet <br /><br />Ø Hyères – Parking de l’Almanarre : 20 juillet <br /><br />Ø Fréjus (promenade) : 21-22 juillet <br /><br />Ø Saint-Jean-de-Luz – Plage d’Erromardie : 25-26-27 juillet <br /><br />Ø Arcachon – Place Thiers : 29-30 juillet <br /><br />Ø Arcachon – Quartier du Moulleau : 31 juillet <br /><br />Ø La Palmyre – Plage de La Palmyre : 2-3-4 août <br /><br />Ø Carnac – Grande plage parking port en dro : 9-10 août <br /><br />Ø Quiberon – Esplanade place Hoche : 11-12 août <br /><br />Ø Fouesnant – Cap Coz : 14 août <br /><br />Ø Crozon-Morgat – Place de l’église : 15 août <br /><br />Ø Bénodet – Butte du Fort : 16-17 août<br /><br /><br />Bonnes vacances et bonne(s) lecture(s) !</div>
</div>
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<br /></div>
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<b>AL</b></div>
<!-- Blogger automated replacement: "https://images-blogger-opensocial.googleusercontent.com/gadgets/proxy?url=http%3A%2F%2F3.bp.blogspot.com%2F-SD9ygRu8jL0%2FU87IJzwyb9I%2FAAAAAAAABCw%2Fk8sgZlqmRyw%2Fs1600%2FLe%2Bcamion%2Bqui%2Blivre.jpg&container=blogger&gadget=a&rewriteMime=image%2F*" with "https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwcFAlGy5oWVxajrq1XF5iSuRbQrwSKhRTwnIiwEwO6FYjpt5L6nWWkOhyphenhyphen55rYPd3Mad0aUJw4oidjBJ51QtF-7GiZMebcWSp1pFUyhHxwMPlkY0T-OtIS6StR2aN3gnkwmOvYRgxrf5Q/s1600/Le+camion+qui+livre.jpg" -->Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-80355970362953043382014-06-26T14:44:00.000+02:002014-06-26T14:44:12.791+02:00Joyland de Stephen KingLorsque comme moi l'on se (re)met subitement à lire <b>Stephen King</b>, l'on se prévient d'un risque - ne plus savoir quoi lire, mais l'on s'impose également une frustration - la presque impossibilité de l'exhaustivité, à moins de lui offrir l'intégralité de son temps de lecture au vue de sa production toujours aussi prolifique.<br />
Ce n'est pas mon cas même si beaucoup de ses romans ont investis ma PAL et qu'il semble être devenu le fil rouge ou point de repère de celle-ci. Depuis <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/12/la-tournee-francaise-de-stephen-king.html" target="_blank">sa visite en France</a> en novembre dernier, j'y ai donc consacré plusieurs chroniques (<i><a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/02/221163-de-stephen-king.html" target="_blank">22/11/63</a>, <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/05/sac-dos-de-stephen-king.html" target="_blank">Sacs d'Os</a>, <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/04/sale-gosse-de-stephen-king.html" target="_blank">Sale gosse</a>, <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/01/docteur-sleep-de-stephen-king.html" target="_blank">Dr Sleep</a>, <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/12/running-man-de-stephen-king-et-son.html" target="_blank">Running Man</a></i>) et c'est tout naturellement que <b>Joyland</b> sa dernière publication est tombée dans mon escarcelle.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmoCwp7tod-PB4igLkS12AFlkYO99CqcbLyAL2np3OkUFfIbuWIDuvMAv6hkle-sk9Q_z6J5ElwlSAd37Mvu26jIHpmigA66gu567Nc6cnyYcV-8LH4aAHwoQoPgsN8mXiV3lfCAGVtAY/s1600/Joyland+couverture+US.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmoCwp7tod-PB4igLkS12AFlkYO99CqcbLyAL2np3OkUFfIbuWIDuvMAv6hkle-sk9Q_z6J5ElwlSAd37Mvu26jIHpmigA66gu567Nc6cnyYcV-8LH4aAHwoQoPgsN8mXiV3lfCAGVtAY/s1600/Joyland+couverture+US.jpg" height="320" title="Joyland de Stephen King couverture US" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh67NkEBTEZIhNJjJIWg_VRwLPynY9pYpwyI3QvY-HXPK0Ws7H3K-Y0bkntYjoRH5MZhyfamNgoQRR5uLEdnDdNO3ajTWQL_GiLMqG0B0rTofFH50P_c5xfR-cmRF-cIbhMSGbDTrAvCsI/s1600/Joyland+couverture+France.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Joyland de Stephen King couverture US" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh67NkEBTEZIhNJjJIWg_VRwLPynY9pYpwyI3QvY-HXPK0Ws7H3K-Y0bkntYjoRH5MZhyfamNgoQRR5uLEdnDdNO3ajTWQL_GiLMqG0B0rTofFH50P_c5xfR-cmRF-cIbhMSGbDTrAvCsI/s1600/Joyland+couverture+France.jpg" height="320" title="Joyland de Stephen King couverture française" width="220" /></a></div>
<br />
<u>Pitch de l'éditeur:</u><br />
<u><br /></u>
Les clowns vous ont toujours fait peur ?<br />
L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ?<br />
Alors, un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage…<br />
<br />
<div>
Mêlant suspense, terreur, nostalgie, émotion, un superbe King dans la lignée de Stand by me.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
<div style="text-align: center;">
***</div>
<div style="text-align: justify;">
Tiens ! Pour une fois une quatrième de couverture qui ne raconte pas la moitié du livre... Est-elle bonne pour autant ? Oui et non car si elle demeure suffisamment énigmatique, elle est quasi mensongère. En effet, en évoquant la peur des clowns, Albin Michel nous renvoie évidement à Grippe Sou la presque incarnation du mal de Ça (la toute prochaine chronique livre de Dandelion) et qui en prend souvent la forme. Peur et angoisse ? Assurément pour l'éditeur qui craignant sans doute que les lecteurs potentiels de <b>Joyland</b> n'y recherchant que l'horreur et l'épouvante rattachées viscéralement à son nom ne soient un tant soit peu refroidis par un pitch plus proche de son contenu.<br />
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C'est que <b>Stephen King</b> s'accorde parfois des histoires un peu moins horrifiques comme les trois premières novellas du formidables recueil <i>Différentes Saisons </i>( <i>Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank, Un élève doué, le corps</i> - Stand by me en anglais, oui Albin Michel !) ou <i>La Ligne Verte</i> avec tout de même pour ce dernier une touche de fantastique.</div>
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Touche de fantastique dont il est tout de même également question dans <b>Joyland</b>, un parc d'attraction au bord de la plage d'Heaven's Bay en Caroline du nord où, au delà de ses attractions phares La Carolina Spin et le Thunderball, le meurtre sordide d'une jeune femme, Linda Gray, sauvagement égorgée, y a été commis. Celle-ci qui semblerait hanter l'attraction dans laquelle elle a perdu la vie, "La maison de l'horreur". </div>
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C'est dans ce parc que Devin Jones, un jeune garçon de 21 ans, alors qu'il est en train de subir sa première déception amoureus,e va s'engager pour l'été afin de gagner les deniers nécessaires pour lui éviter de devoir travailler pendant son année universitaire. </div>
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<i><span style="font-size: large;">On a souvent été à deux doigts de le faire, mais sans jamais vraiment aller jusqu'au bout. Elle refusait à chaque fois et je ne l'ai jamais forcée. Dieu m'en est témoin, je me montrais galant. Je me suis souvent demandé ce qui aurait pu changer (en bien ou en mal) si je ne l'avais pas été. Aujourd'hui je sais que les mecs galants tirent rarement leur crampe... Brodez ça sur un canevas et accrochez-le dans votre cuisine.</span></i></div>
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Il s'y fera des amis pour la vie (Erin Cook et Tom Kennedy), deviendra en quelque sorte et le temps d'un été la mascotte du parc et finira, poussé par une force mystérieuse à vouloir coûte que coûte résoudre le meurtre de Linda Gray.</div>
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<br />
J'entend ça et là certains fans du King considérer Joyland, comme mineure au milieu de ces plus récentes publications. S'il est vrai qu'il est surement moins ambitieux que le fabuleux <b><a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/02/221163-de-stephen-king.html" target="_blank">22/11/63</a>, <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/05/sac-dos-de-stephen-king.html" target="_blank">Sac d'Os</a> ou Histoire de Lisey</b>, <b>Joyland </b>ce roman d'apprentissage mâtiné de polar a le mérite de nous raconter une histoire émouvante sur le difficile passage de l'adolescence à l'age adulte, période pendant laquelle les choix sont pourtant si cruciaux, sur les premières désillusions amoureuses et sur les rencontres fondatrices pour le reste de l'existence. </div>
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Avec comme cerise sur le gâteaux un travail énorme (de recherche mais aussi de pure invention précise t'il dans sa postface) effectué par Stephen King quant à cette véritable langue des forains, "la parlure" qui donne à <b>Joyland</b> une vrai authenticité et permet de nous immerger un peu mieux dans les coulisses d'un parc d'attraction du début des années 1970. Chapeau donc à Nadine Gassie et Océane Bies les deux traductrices françaises qui ont su transposer "la parlure" de façon si probante.<br />
<br />
<b>Joyland</b> un <b>Stephen King</b> qui sans proposer la dose habituelle d'effrois pourrait bien, avec une fin très touchante, nous tirer quelques larmes...</div>
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<i><span style="font-size: large;">Les gens trouvent que les premières amours sont tendres. Et jamais plus tendres que lorsque ce premier lien se brise... Il y a bien un millier de chansons pop et country à l'appui : des histoires d'imbéciles qui ont eu le cœur brisé. Le fait est que ce premier cœur brisé est toujours le plus douloureux, le plus long à guérir, et celui qui laisse la cicatrice la plus visible. Tendre, vous croyez?</span></i><br />
<i><span style="font-size: large;"><br /></span></i>
<b>AL</b></div>
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<i><span style="font-size: large;"><br /></span></i></div>
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<span style="font-size: large;"><i><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/Sv6y9yC5C14" width="560"></iframe></i></span></div>
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<i><span style="font-size: large;"><br /></span></i></div>
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<b style="text-align: left;"><br /></b>
<b style="text-align: left;">And now, Don't waste your time and will to read a fucking book !!!</b></div>
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Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-34294981757526446772014-06-20T16:56:00.002+02:002014-06-20T16:56:24.916+02:00En finir avec Eddy Bellegueule d'Edouard Louis<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsu352ZHy3Mkdpn8sJLvcVWvOOuml1AxoMyaA0kxznJXK6uJTvlFZzVPZSTrttRqtkYWdN2YL7aIbTxTfTQ-jfsNzBXl3R5_vT8MYJMB-vU7ZRBFdn9O7D-aPFvYy40zrryqxOgwsLmns/s1600/En+finir+avec+Eddy+Bellegueule+d'Edouard+Louis.jpg" imageanchor="1"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsu352ZHy3Mkdpn8sJLvcVWvOOuml1AxoMyaA0kxznJXK6uJTvlFZzVPZSTrttRqtkYWdN2YL7aIbTxTfTQ-jfsNzBXl3R5_vT8MYJMB-vU7ZRBFdn9O7D-aPFvYy40zrryqxOgwsLmns/s1600/En+finir+avec+Eddy+Bellegueule+d'Edouard+Louis.jpg" height="400" title="En finir avec Eddy Bellegueule d'Edouard Louis" width="270" /></a></div>
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<u>Résumé de l'éditeur:</u></div>
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"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici". En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.</div>
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Voici la plus difficile chronique que j'ai eu a écrire depuis la naissance de <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" target="_blank">Dandelion</a>. <b>En finir avec Eddy Bellegueule</b> comporte à peine plus de 200 pages. J'ai mis pourtant des mois à le finir, lisant quelques dizaines de pages puis le refermant, passant à un autre roman, y revenant, avec toujours ce sentiment de malaise perdurant pour me le faire encore et encore tomber des mains. Malaise oui, mais aussi incompréhension, consternation puis (donc) rejet en bloc.</div>
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Mais quelle force dissimulée en moi m'a contraint à finir coûte que coûte ce bouquin alors que tant d'autres m'attendaient et que le privilège du lecteur lambda n'est-il pas de ne lire sous aucune contrainte ?</div>
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De l'attachement. Oui, c'était évident, même si je ne m'en suis rendu compte que dans les derniers paragraphes du livre d'<b>Edouard Louis</b>. De l'attachement pour une région (La Picardie) dans lequel nous avons donc vécu tous les deux Eddy Bellegueule et moi. Lui a donc passé son enfance dans un petit village de la région crayeuse du Vimeu dans le département de la Somme, moi dans la capitale, la plus grande ville entre Paris et Lille, Amiens ou réside donc un dénominateur commun entre nous, un lycée que nous avons tous deux fréquenté, à des époques différentes évidement, le lycée Madeleine Michelis. Un gouffre entre ces deux mondes espacés pourtant de quelques kilomètres. Ainsi donc, sans ces quelques éléments de rattachement, je n'y serai donc jamais venu à bout. D'accord mais l'ayant fini, comprenant sans doute un peu mieux sa démarche, une incompréhension demeurait pourtant.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKIEHzlX_BzgOJZhMKU2jhbtzyWdF870ielzSAMCiH8cacDwwYqoG7QGovxD6fe6S-xJ84rCPs_XgIIfoMsFk_4c6jKY_BQ8ys_FRNYXNNkxNPGJABGbf2ScqTzDvvdrGliE6Vr6shTBE/s1600/Edouard+Louis+-+Portrait.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKIEHzlX_BzgOJZhMKU2jhbtzyWdF870ielzSAMCiH8cacDwwYqoG7QGovxD6fe6S-xJ84rCPs_XgIIfoMsFk_4c6jKY_BQ8ys_FRNYXNNkxNPGJABGbf2ScqTzDvvdrGliE6Vr6shTBE/s1600/Edouard+Louis+-+Portrait.jpg" height="193" title="Edouard Louis Portrait" width="320" /></a></div>
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Il y a bien des façons d'aborder un roman quelconque. Si autant de lecteurs/critiques furent aussi dithyrambique à l'égard d'<b>En finir avec Eddy Bellegueule</b>, c'est sans doute qu'ils l'ont pris pour ce qu'il n'était pas tout à fait, un simple roman, sans connaître ou simplement sans n'avoir cure (ne touchons pas à l'autofiction) de <a href="http://www.courrier-picard.fr/region/les-deux-visages-d-eddy-bellegueule-ia0b0n306422" target="_blank">la polémique</a> qui a très vite enflée autour du récit de ce tout jeune auteur de 21 ans.</div>
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Cette histoire, tout à la fois forte, bouleversante voire choquante sur la difficile enfance d'un garçon homosexuel né dans un milieu défavorisé (financièrement mais aussi intellectuellement) dans un village de l'austère campagne picarde où sa jeunesse fut un véritable calvaire entre fin de mois difficile <i>ce soir on mange du lait,</i> violence à l'école à son encontre <i>prend ça dans ta gueule sale pédé</i>, alcoolisme et rejet du père, pauvreté intellectuelle <i>notre émission, vite ça v être "La Roue" (</i>de la fortune), <i>faut pas rater le début</i>, racisme, idée de la virilité dépassée qui de fait accentue son lent sentiment de rejet...</div>
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Ce récit je n'ai pu le lire ainsi, l’aborder avec le recul nécessaire et n'en voir que ses qualités littéraires certaines ou par delà la dureté de ce qu'il y est écrit le mot reste juste et parfois même beau <i>le mensonge était la seule possibilité de faire advenir une vérité nouvelle</i>.</div>
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Et d'ailleurs mon malaise est en fait résumé en un seul mot en caractère rouge sur la couverture: ROMAN.</div>
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Normalien, <b>Edouard Louis</b> a sans conteste écrit un excellent livre sur le transfuge de classe, à l’intérêt sociologique indéniable. </div>
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Ainsi, dans le cadre d'une telle démarche, est-il bien nécessaire de jeter en pâture tant d'éléments autobiographiques, d'autant que son récit semble avoir également un forte propension à l'invention et l'exagération de son propre vécu, qui, si elle n'enlève rien aux qualités intrinsèques du livre et sont même nécessaires à sa démarche, en conservant son propre nom Eddy Bellegueule, les prénoms des différents protagonistes du livre, de ses parents, frères et sœurs, sans le moindre effort de protection, <b>Edouard Louis</b> n'avait-il pas une démarche quelque peu vengeresse ?</div>
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<br /></div>
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La perception future de tel ou tel protagoniste d'un livre dans une démarche autobiographique ou d'autofiction ne doit jamais façonner son écriture au risque d'en diminuer la portée. C'est une règle fondamentale et que pour la plupart du temps je ferais mienne. Mais n'y avait-il pas un quelconque procédé littéraire afin d'éviter de susciter tant la <a href="http://www.courrier-picard.fr/region/les-deux-visages-d-eddy-bellegueule-ia0b0n306422" target="_blank">polémique</a> dans sa région région d'origine et tant de rejet et d’incompréhension auprès de sa famille ?</div>
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Si bien entendu, à moins qu'au delà d'avoir tué Eddy Bellegueule, <b>Edouard Loui</b>s décida de couper définitivement avec un passé qui l'a pourtant façonné. </div>
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<b>AL</b></div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/tWxMe7jvUOU" width="560"></iframe></div>
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<b>And now, Don't waste your time and will to read a fucking book !!!</b></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-26786412946349159912014-06-18T16:53:00.000+02:002014-06-18T16:53:18.160+02:00Dandelion sélectionné comme lecteur VIP pour la troisième édition du Coup de cœur des lecteurs Entrée Livre 2014C'est avec une joie non dissimulée que je vous annonce que <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" target="_blank">Dandelion</a> a été choisi comme lecteur VIP pour la troisième édition du <b>Coup de cœur des lecteurs d'<a href="http://www.entreelivre.com/" target="_blank">Entrée Livre</a></b>, le site communautaire lancé il y a maintenant plus de 2 ans par le <b><a href="http://www.decitre-corporate.com/" target="_blank">Groupe Decitre</a></b>, libraire incontournable de la région lyonnaise et troisième site français de vente en ligne de livres.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSKVpsYhyeO5DfH0jZRiNPknIatkc8LiSeIHwkzyQyIsyzw8k7YnJENdEgfVkDEN5qLcI9yR3vowqhYJ5e0-MOyaA886ydggEWaVuHNsxEeu6AWbwxVHotV9V7TfklM8e1R_uMEDmiG_s/s1600/Entr%C3%A9e+Livre+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSKVpsYhyeO5DfH0jZRiNPknIatkc8LiSeIHwkzyQyIsyzw8k7YnJENdEgfVkDEN5qLcI9yR3vowqhYJ5e0-MOyaA886ydggEWaVuHNsxEeu6AWbwxVHotV9V7TfklM8e1R_uMEDmiG_s/s1600/Entr%C3%A9e+Livre+1.jpg" height="308" title="Entrée Livre" width="320" /></a></div>
<br />
Ainsi et le temps d'un été, <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" target="_blank">Dandelion</a> détiendra (parmi un groupe de 20 autres lecteurs émérites) le privilège habituellement réservé aux professionnels du livre à savoir découvrir en exclusivité et avant leur date de sortie officielle les romans qui animeront la grand-messe de la <b>rentrée littéraire de septembre 2014</b>.<br />
<br />
Vous pourrez ainsi découvrir au fur et à mesure de l'été mon avis sur un panaché de romans concocté par les équipes de <a href="http://www.decitre.fr/" target="_blank"><b>Decitre</b></a> dont découlera en septembre <b>le prix Coup de cœur des lecteurs d'Entrée livre 2014</b>, ouvrage ayant fait consensus au sein de ce panel de 20 lecteurs (10 lecteurs numériques et 10 lecteurs papier).<br />
<br />
Evidemment, dès que j'aurais reçu le précieux colis (Dandelion a choisi le papier), je ne manquerai pas de vous communiquer le titre des romans et le nom des auteurs qui pour certains trusteront sans doute les Prix littéraires les plus prestigieux de novembre.<br />
<br />
A suivre...<br />
<br />
Et si vous n'en n'avez jamais entendu parler, voici une petite présentation du site communautaire <b><a href="http://www.entreelivre.com/" target="_blank">Entrée Livre</a></b>:<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/Urjp55wqv7g" width="560"></iframe><br />
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<b>AL</b>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-62348113803434576222014-05-31T16:30:00.000+02:002014-05-31T16:38:33.937+02:00Le Monde selon Garp de John IrvingEn ayant entamé un cycle sur les grands romanciers américains, je pouvais difficilement passer à coté du roman de <b>John Irving</b>, <b>Le Monde selon Garp</b>. Régulièrement cité dans les listes des grands classiques d'outre atlantique, je laissais donc un pavé culte (<a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/05/le-bucher-des-vanites-de-tom-wolfe.html" target="_blank">Le Bûcher des vanités de Tom Wolfe</a>) pour un autre.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilMUt9l2P3iv1vJam1VriUYOUrvskooSvT_tUYXZv2tYVvp6l2undjJWRMqLUIXDbw9dah_OVfxU78GwqSLrVkupSqMZAIf6AMmROOFy2kagXvU6G0-f5UkHABDWPSLPP6Is2tAwMtB84/s1600/Le+Monde+selon+Garp+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilMUt9l2P3iv1vJam1VriUYOUrvskooSvT_tUYXZv2tYVvp6l2undjJWRMqLUIXDbw9dah_OVfxU78GwqSLrVkupSqMZAIf6AMmROOFy2kagXvU6G0-f5UkHABDWPSLPP6Is2tAwMtB84/s1600/Le+Monde+selon+Garp+2.jpg" height="400" title="Le Monde selon Garp" width="230" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg26lRL8G57GETWTb183_NWG2orurG7xUQyvy2Zh0D5Vbw6WCWlCQS5EQULeQ-E5CHxsn1IRfu307AAo48hlWaJs7j1DPkOY5H7fzLmPn6ZK1k9ygXbTI6ApFT3TcpwjDlXjHy-b4GqFJs/s1600/Le+monde+selon+Garp+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg26lRL8G57GETWTb183_NWG2orurG7xUQyvy2Zh0D5Vbw6WCWlCQS5EQULeQ-E5CHxsn1IRfu307AAo48hlWaJs7j1DPkOY5H7fzLmPn6ZK1k9ygXbTI6ApFT3TcpwjDlXjHy-b4GqFJs/s1600/Le+monde+selon+Garp+1.jpg" height="400" title="Le monde son Garp" width="241" /></a></div>
<br />
<u>Résumé du livre:</u><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Alors qu'en 1943, face à une contraception défaillante, le souci de bien des femmes reste d'avoir un homme sans avoir d'enfant, la préoccupation de l'excentrique Jenny, infirmière dans un hôpital bostonien, est au contraire d'avoir un enfant bien à elle, mais surtout pas de fil à la patte. C'est pourquoi elle jette son dévolu sur le sergent technicien Garp, opérationnellement intact en dépit de son cerveau endommagé. De cette éphémère union naîtra S.T. Garp. Impossible d'emprisonner en quelques phrases ce roman qui ne ressemble à aucun autre - une oeuvre débordante d'humour et d'énergie qui, par ses personnages colorés, exubérants, dingues, son foisonnement de péripéties et d'incidents rocambolesques, nous impose la vision d'un monde grotesque, chaotique, pétri de violence. Une parodie de notre monde où, comme le remarque un personnage, l'assassinat est un sport amateur de plus en plus répandu . <b>Le Monde selon Garp</b>, c'est d'abord le récit des rapports orageux et tendres entre une mère célèbre (devenue féministe malgré elle), et son fils écrivain, tous deux dotés d'un individualisme forcené. Leur oeuvre demeurera incomprise et sera déformée, exploitée par autrui. <b>Le Monde selon Garp</b>, c'est aussi l'histoire irrésistible, émouvante, tragique, d'un homme généreux et angoissé aux prises avec ses rôles de fils, d'amant, d'époux, de père. Le Monde selon Garp, c'est enfin un merveilleux commentaire sur l'art et l'imaginaire, la preuve éclatante que l'outrance et le baroque peuvent éclairer avec une incomparable justesse notre monde. Selon Garp, le romancier est un médecin qui ne s'occuperait que des incurables... et nous sommes tous des incurables.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
***</div>
<div style="text-align: left;">
J'ai rarement eu autant de sentiments contradictoires pour un roman, tant de moments de jubilation que de profond ennui dans une seule oeuvre. Je manquai sans doute de préparation. J'aurais peut être du souffler après Tom Wolfe. Ne pas m'y jeter à corps perdu sans en savoir un peu plus. Car <b>Le Monde selon Garp</b> est une oeuvre magistrale et comme toutes les œuvres de ce genre elle peuvent agacer autant que de pousser à l'adoration.</div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbWWlZyImgnHll7WcWLrC6vKE1Evg5JbK_nmTsZ_6DgoTPh1_ZGDVms8_9B-SZZuW86CZdHP0kYA9d8_sgK7yxRervlWMDsNbhjGgfQVXJlxEKQMll0_-hwTsVoeIigKgwqRNBK0KK3ms/s1600/John+Irving+-+Portrait.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbWWlZyImgnHll7WcWLrC6vKE1Evg5JbK_nmTsZ_6DgoTPh1_ZGDVms8_9B-SZZuW86CZdHP0kYA9d8_sgK7yxRervlWMDsNbhjGgfQVXJlxEKQMll0_-hwTsVoeIigKgwqRNBK0KK3ms/s1600/John+Irving+-+Portrait.jpg" height="273" title="John Irving - Portrait" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: left;">
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Évidemment, je ne m'en rendis pas compte mais j'enchaînais en fait deux romans totalement opposés. L'un conçu et écrit de manière journalistique (certains affirment encore que ce qu'écrit Tom Wolfe n'est pas du roman...) quand l'autre, loufoquerie baroque parfois quasi surréaliste, s'il comporte des thèmes directeurs que l'on retrouvera ensuite parsemés dans toutes son oeuvre (La prostitution, la lutte, Vienne, la mort, le féminisme, l’absence du père...), est écrit laissant la part belle à l'inspiration. Ainsi de nombreuses longueurs parsèment le livre et il faut s'armer d'une certaine patience pour pouvoir goûter par ailleurs à des passages de littérature d’anthologie. Je cite ainsi La Pension Grillparzer, la première nouvelle écrite par Garp, l'écrivain naissant qui peut même se lire de façon indépendante tant elle nous en apprend sur la création littéraire et plus particulièrement sur l'idée de l'écriture créatrice, très populaire aux États-Unis. De création littéraire, il en est question ça et là, tout au long de ce bouquin qui a lui seul constitue un véritable manuel d'écriture et de ces moteurs. Et puis il y cette plume magistrale, cette orfèvrerie syntaxique qui achève de porter <b>John Irving</b> dans le firmament des plus grandes plumes contemporaines américaines.</div>
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<b>Le Monde selon Garp </b>a été publié en 1978, dans une époque déjà révolue. Aujourd'hui ce genre d'OVNI littéraire serait certainement refusé par toutes les grandes maison d'édition, calibrage oblige. Pourtant, si tant est que vous ayez décidé d'une parenthèse littéraire où la patience serait de mise, où la contemplation deviendrait votre credo et l'inutilité apparente côtoierait le prodige pour en devenir indispensable, vous ne seriez pas loin de tomber en amour pour <b>John Irving</b>.</div>
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Maintenant, vous savez, vous pouvez sauter.</div>
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<b>AL</b> </div>
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<b>And now, Don't waste your time and will to read a fucking book !!!</b></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6329870723066141577.post-392761011869718372014-05-31T11:29:00.000+02:002014-05-31T11:29:29.850+02:00La confusion entre musique numérique et ebook persiste par Actualitté<div style="text-align: justify;">
<b>Après des mois de négociations, l'éditeur Simon & Schuster a finalement accepté de mettre plus de 10.000 titres de son catalogue dans le service Oyster. Lancé l'automne dernier, l'offre de lecture en streaming s'inscrit dans la tendance actuelle que de proposer du Eat-All-You-Can, mais cette fois avec des livres. </b></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuAaha5s-s1QWt2u2MLdhhuAMdbyFtCMqv5xb2dxcktzG27KS0WL-MVEf4VTfu5sK-J5y0VL5-Jl1t9gayxWJ__imPoJHNiAVuFRt8kpg3LyPLhxWw5xl6nkJkeqWDaZBdh_9mkDyytbk/s1600/Oyster+illustration.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuAaha5s-s1QWt2u2MLdhhuAMdbyFtCMqv5xb2dxcktzG27KS0WL-MVEf4VTfu5sK-J5y0VL5-Jl1t9gayxWJ__imPoJHNiAVuFRt8kpg3LyPLhxWw5xl6nkJkeqWDaZBdh_9mkDyytbk/s1600/Oyster+illustration.jpg" height="119" title="Oyster" width="320" /></a></div>
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On compte aujourd'hui 500.000 ouvrages proposés pour 9,95 $ mensuels dans l'offre d'abonnement de <a href="http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/09/oyster-et-labonnement-illimite-applique.html" target="_blank">Oyster</a> - alors que son concurrent, Scribd, dispose de 400.000 oeuvres, pour 8,99 $. Aucune des deux sociétés ne communique toutefois sur le nombre d'abonnés ayant souscrit au service, souligne le <a href="http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702304422704579574362423594326">Wall Street Journal</a>.</div>
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Jusqu'à présent, seul HarperCollins avait accepté de rejoindre le service de streaming, parmi les grosses écuries éditoriales américaines. De son côté, S&S estime que cette offre représente une solution intéressante pour valoriser les titres anciens de son fonds. De même que HC, il a été décidé par l'éditeur de proposer des titres qui ont été publiés voilà un an, au moins.</div>
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Mais ce changement de politique rejoint également une autre initiative de Simon & Schuster, puisque ce dernier a ouvert un nouveau service, Entitle Books Inc., qui propose aux consommateurs l'achat d'un certain nombre de livres pour un prix mensuel fixe. Carolyn Reidy, directrice de la maison, souligne que l'offre de streaming met en valeur les ouvrages, parus « voilà 20 ans ou 5 ans, ils disposent d'une visibilité égale ».</div>
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Reste que les trois autres monstres de l'édition américaine, Macmillan, Hachette Book Group et Penguin Random House refusent toujours de s'inscrire dans ces offres. Chez HBG, Evan Schnittman, directeur marketing et des ventes, assure : « Ce n'est pas un modèle pour nous. Mes enfants n'achètent plus de musique parce qu'ils utilisent l'un des nombreux services d'abonnement de musique, avec un accès 24h/24 et 7j/7. ». [...].</div>
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<a href="http://www.actualitte.com/usages/la-confusion-entre-musique-numerique-et-ebook-persiste-50271.htm" target="_blank">Lire l'article complet sur Actualitté</a></div>
Unknownnoreply@blogger.com0