Bienvenue sur Dandelion

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Le blog estampillé Littérature 2.0

Chroniques littéraires et observateur de la dématérialisation du Livre

samedi 22 juin 2013

Rencontre avec Anne-Dauphine Julliand et Laurence Kiberlain

Je vous parlais il y a peu d'un de mes derniers coups de cœur avec les deux ouvrages d'Anne-Dauphine Julliand, Deux petits pas sur le sable mouillé et Une journée particulière.

Son éditeur, Les Arènes a eu la bonne idée d'organiser hier (jeudi 20 juin) et dans ses murs, au 41 rue Jacob à Paris en plein cœur du quartier Saint-Germain-des-Près, une rencontre où était également présente Laurence Kiberlain l'auteure de Moyenne, récit où elle raconte son combat pour sa fille handicapée mais aussi sa lutte pour s'affirmer en tant que femme.

http://blowawaydandelion.blogspot.fr/

Plus qu'une simple séance de dédicace, c'est une conversation d'une heure entre les deux auteures à laquelle les quelques présents, dont je faisait partie, ont eu le privilège d'assister, même si son thème "Vivre avec un enfant handicapé", est ô combien difficile.

Après un rapide pitch de présentation de Jean-Baptiste Bourrat, le secrétaire général des Arènes, plusieurs thèmes, présents ou non dans leur ouvrage respectif, furent abordés.

De la difficulté pour Laurence Kiberlain de s'être toujours sentie "moyenne" dans sa vie mais de devoir vivre quelque chose de pas "moyen" après la perte d'un enfant et le quotidien avec une fille handicapée, de ce handicap, source d'une tenace sensation de mal être pour la maman alors qu'il est un véritable moteur pour sa fille, "elle est assise, il y a de roues, ce n'est pas pratique mais pour le reste ça va", de la perception culturelle si différente du handicap, vecteur d'isolement et semblant n’entraîner que gène, pitié voire aversion en France, "un enfant dans un petit fauteuil avec de petites roues, c'est mignon, après c'est moins mignon", alors que tout semble plus facile dans une ville comme Londres ou l’entraide est naturelle et sans compassion dans le regard, ou enfin la difficulté de garder une vie sociale, d'accepter l'aide d'autrui ou au contraire de composer avec son absence "les gens qui ne m'aident pas, m'aident. Si je veux voir mes amis, je bouge".

Certaines difficultés auxquelles Anne Dauphine Julliand est également confrontée "demander de l'aide et parvenir à l'accepter et un véritable apprentissage" ou quand ils sont annoncés à autrui, il y a une différence de réaction entre la maladie, qui génère de la bienveillance, et le handicap, entraînant très souvent,  "ce petit moment de recul" mais pour qui, il y a dans chaque journée "des moments simples de bonheur qu'il faut savoir savoir saisir" et que même, s'il n'y a pas une journée ou elle ne pense à sa fille Thaïs elle est "globalement heureuse".

Après quelques minutes d'échange avec leur auditoire, les deux auteures se sont ensuite prêtée au jeu de la séance de dédicaces où j'ai pu glaner la première du genre de Dandelion, à défaut de recueillir les réponses aux deux questions que je poserai à l'avenir aux auteurs auprès de qui j'irai à la rencontre:

- Comment écrivez vous ? (plan, cahier des charges, inspiration, momentum)

et bien entendu et afin d'étayer la catégorie Littérature 2.0 de Dandelion:

- Quel votre ressenti par rapport au phénomène de la dématérialisation du livre ?

Mais j'ai l'intime conviction que ce manque sera très vite comblé, et puis, Anne-Dauphine Julliand devant, dès la fin de cette entrevue, retrouver sa fille Azylis qu'elle avait laissée quelques jours, loin d'elle et pour la première fois, mes nouvelles obligations de blogueur ont volé en éclat !

http://blowawaydandelion.blogspot.fr/

A suivre...

AL

Gaspard Julliand (11 ans) : La vie est dure, mais je l'aime quand même.      
   
Liens:

http://www.parismatch.com/Culture/Livres/Sa-fille-sa-bataille-512842

http://www.lavie.fr/culture/livres/anne-dauphine-julliand-et-laurence-kiberlain-le-bonheur-malgre-tout-21-05-2013-40475_30.php

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