Ceux qui se baladent régulièrement sur la blogosphère connaissent sans doute cette coutume qui y est de plus en plus répandue: celle de se fixer, à soi même ou entre sa communauté de blogueurs, des challenges de lecture.
Trop peur de l'indigestion, je préfère pour ma part me fixer de simples thèmes de lecture. C'est ainsi qu'en 2013, j'ai initié celui des grands romanciers américains. Ainsi,
Jonathan FRANZEN, Tom WOLFE,
Philippe ROTH, John IRVING, Toni MORRISON, William STYRON, Don DeLILLO ou encore Richard POWERS ont déjà, ou viendront agrémenter dans le futur la rubrique
"Livres" de
Dandelion.
Et alors que
Stephen King est venu nous rendre une petite visite en novembre, que ce dernier est assurément l'un d'entre-eux (les grands romanciers américains), une sous-catégorie est venue se greffer à la première et ma PAL (autre terme emprunté à la blogosphère, qui, pour les non-initiés, signifie Pile A Lire, et notion, que pour le coup, j'ai fait mienne) est venue s'agrémenter de certains titres du
King: Histoire de Lisey, Sac d'OS, Les 3 tomes de Ça, Chantier; la fin d'année 2013 sera identique au début 2014, accompagnée de
Stephen King.
C'est d'ailleurs, à ce titre que je me suis replongé dans un roman qui n'était pas dans mes aspirations de lecture initiales et que j'ai retrouvé, parmi d'autres titres du
King dans un carton abandonné (sacrilège) lors d'un déménagement un peu trop hâtif ; celui-ci ayant aussi l'avantage d'être un roman court, suffisamment pour me faire patienter le temps de recevoir par la poste ce que j'avais réellement choisi:
Running Man.
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Description de l'éditeur:
Premier quart du XXIe siècle. La dictature s'est installée aux États-Unis. La télévision, arme suprême du nouveau pouvoir, règne sans partage sur le peuple. Une chaîne unique diffuse une émission de jeux suivie par des millions de fans : c'est " La Grande Traque ". Ben Richards, un homme qui n'a plus rien à perdre, décide de s'engager dans la compétition mortelle. Pendant trente jours il devra fuir les redoutables " chasseurs " lancés sur sa piste et activement aidés par une population encouragée à la délation. Tous les moyens sont bons pour éliminer Ben Richards... Dans ce livre terrifiant, le maître incontesté du suspense, le grand écrivain américain Stephen King, alias Richard Bachman, nous fait vivre cette diabolique course contre la mort sans nous laisser un instant de répit. Fascinant.
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RUNNING MAN: LE ROMAN
Roman court (245 pages dans sa version poche) en rapport aux pavés dont nous habitue aujourd'hui
Stephen King alias Richard Bachman,
Running Man est un roman d'anticipation dystopique (contre-utopique) de la trempe de 1984 de George Orwell ou de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury et qui imagine l'Amérique en 2025 sous la dictature et en proie à une terrible crise économique. Le
Libertel, allégorie de notre téléviseur adoré sert de contrôle des esprits et ne diffuse plus que sur un seul canal et un genre unique de programmes, les jeu. Ben Richard, chômeur et père d'une petite fille malade décide de participer aux sélections pour pouvoir acheter des médicaments et la sauver. "Réussisant" celles-ci, il participe au jeu roi du
Libertel, "La Grande Traque" où il devra survivre le plus longtemps possible, poursuivi par "Les chasseurs" et épié par tous les citoyens cherchant la récompense. Et contre toute attente Richard va s'avérer être le meilleur candidat que le programme n'a jamais connu.
Chapitré de façon originale au compte à rebours (de 100 à 0),
Running Man est un roman qui a longtemps été boudé par les fans du
King, la couverture représentant la tête Arnold Schwarzenegger, icone kitsch y étant forcement pour quelque chose. Depuis quelques années, ce n'est plus le cas (merci Le Livre de Poche) et le roman a tout pour redevenir un must du roman de SF d'anticipation alors qu'une de ses pâles copies,
Hunger Games surfe sur la vague du succès.
Mais au fait, avec l’avènement de la TV réalité, Running Man est-il toujours vraiment une dystopie ?
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RUNNING MAN: L'ADAPTATION
Le synopsis:
2017. Un policier est arrêté pour avoir désobéi aux ordres en refusant de tirer sur une foule innocente et affamée. Lorsqu'il s'évade de prison, il est remarqué par un animateur de télévision qui veut l'engager (contre son gré) pour son émission The Running Man dans laquelle un homme doit échapper à des tueurs lancés à ses trousses afin d'être libéré de prison.
Il ne reste aujourd'hui pas grand chose à garder de l'adaptation de Paul Michael Glaser qui n'a pas su faire sa place au cinéma et qui a migré aujourd'hui dans la réalisation de série TV (Esprits Criminels, Las Vegas...), d'autant plus que celle-ci n'avait à l'époque pas gardé grand chose de l'oeuvre initiale de Stephen King.
Libre adaptation, elle avait été taillé pour un seul homme: Arnorld Schwarzenegger.
Exit la chasse à l'homme mortelle au milieu de l'Amérique, Ben Richard est devenu un personnage froid pour qui l'emphathie est impossible et qui évolue dans un espèce de cirque comico-mortel, allégorie des joutes des gladiateurs d'antan.
A part si vous êtes un grand nostalgique de l'acteur autrichien, que vous avez décidé de revoir toute sa filmographie avant la sortie de TERMINATOR 5 fuyez ce nanar kitch, il y a bien d'autres films à voir et si vous cherchez dans le même thème de la dystopie préférez lui Blade Runner ou Mad Max.
Bon, il demeure tout de même un vrai intérêt au visionnage du film: voir évoluer Arnold dans son collant jaune totalement ne pourra que vous faire sourire...
AL
AND NOW READ A MOTHA FUCKIN BOOK !!!!!