Tu croyais pouvoir te débarrasser de moi. Tu pensais qu'avec un enterrement bidon pour mes fans et pour la presse, tout serait réglé. Tu te disais : " Ce n'est qu'un pseudonyme, il n'existe même pas. " Tu te disais : " Fini George Stark, maintenant consacrons-nous à la vraie littérature... " Pauvre naïf ! Ça a dû te faire un choc quand tu as vu la fausse tombe grande ouverte, hein ? Et cette série de meurtres abominables ? Exactement comme dans nos romans ! Sauf que, cette fois c'est réel, bien réel. Non, ne t'imagine pas que tu vas pouvoir te débarrasser si facilement de moi. Je suis ton double, ta part de ténèbres... Et j'aurai ta peau !
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Je ne me considère pas comme une fan absolu de Stephen King. Pas comme tous ces lecteurs de la première heure, pour qui toute nouvelle publication reste un événement fondamental et qui connaissent sur le bout des doigts l'ensemble de son oeuvre, l'appréciant d'une manière presque uniforme. Non. Certains de ses romans me sont bel et bien tombés des mains et d'une façon quasi définitive. Pourtant il est sans conteste un écrivain majeur de mon univers, une substance dans laquelle je retombe régulièrement sans possibilité de sevrage. En analysant bien la chose et en considérant une certaine aversion pour la Fantasy (dont Stephen King a contribué avec son mythique cycle de La Tour Sombre et dont nombre de ses romans en sont empreints comme par exemple Le Fléau, considéré comme l'une de ses plus importantes créations et dont le conflit mystique entre les forces du bien et celles du mal m'avait pourtant laissé de marbre, difficile à assumer lorsqu'il est le préféré de son auteur, dixit l’intéressé...), je me suis rendu compte que j'avais simplement, en matière de littérature comme au cinéma, d'un réel et simple besoin d'y croire, d'être convaincu. Doux paradoxe quand justement vous surfez sur la vague du fantastique et de l'horreur.
Ainsi, pour en revenir à La part des ténèbres, rien n'était gagné. Le postulat de départ n'avait vraiment rien pour me convaincre. Un écrivain, Thad Beaumont, qui ne connu qu'un succès d'estime pour ses romans écrits sous son propre nom et qui pour s'affranchir du chantage d'un fan plus clairvoyant que les autres, se décide à faire mourir son double, George Stark (au sens propre comme au figuré, un pastiche d’enterrement avec séance photos à l'appui au coté d'une fausse pierre tombale étant même orchestré), avec qui il connu la gloire pour une série de romans hyper-violents aux antipodes des ses aspirations initiales ; ce dernier, dans un processus mystérieux et ésotérique, prenant vie et, bien décidé à venger cet affront que lui fait son créateur, entame une quête meurtrière dont les modes opératoires ressemblent trait pour trait à ceux de l'anti héros de Stark, Alexis Machine, éliminant tour à tour des proches de Thad plus ou moins mêlés à cette mascarade. Scénario, il faut le reconnaître, plutôt alambiqué.
Pourtant, si vous osez La part des ténèbres, vous serez, j'en suis convaincu, happé comme je l'ai été par la talent de Stephen King a vous emporter avec des histoires aussi biscornues. La part des ténèbres n'est pas reconnu comme l'une de ses œuvres majeures. Pourtant, même si je n'ai pas encore une vue exhaustive de la choses (l'aurais-je un jour ?), ce roman est situé très haut dans ma top liste. Stephen King y parvient avec maestria a vous faire accepter l'impossible, vous conduisant, à l'aide d'ingrédients empruntés au thriller-policier, vers un feux d'artifice final ou la qualité de son écriture accouche d'une véritable anthologie de la littérature d'épouvante. Les descriptions mettant en scènes les moineaux, oiseaux psychopompes, présents tout au long de l'intrigue y devenant aussi effrayantes que jubilatoires.
Mais comme dans beaucoup de ces œuvres, Stephen King propose également dans La part des ténèbres, une seconde lecture. Celle qui montre la difficulté de vivre, lorsque l'on est écrivain, avec le succès presque inespéré d'un pseudonyme créé pour se désolidariser des règles que l'on s'était fixé comme credo indéfectible. Stephen King rend ainsi hommage à son propre double, Richard Bachmnan, sous couvert duquel il écrivit plusieurs romans (dont Running Man) et dont la supercherie fut dévoilée par un illustre inconnu, un libraire prénommé Steve Brown ce qui amusa beaucoup Stephen King.
AL
Bande annonce de l'adaptation de La part des ténèbres par George Romero :
La part des ténèbres - Bande annonce VO par _Caprice_
Pourtant, si vous osez La part des ténèbres, vous serez, j'en suis convaincu, happé comme je l'ai été par la talent de Stephen King a vous emporter avec des histoires aussi biscornues. La part des ténèbres n'est pas reconnu comme l'une de ses œuvres majeures. Pourtant, même si je n'ai pas encore une vue exhaustive de la choses (l'aurais-je un jour ?), ce roman est situé très haut dans ma top liste. Stephen King y parvient avec maestria a vous faire accepter l'impossible, vous conduisant, à l'aide d'ingrédients empruntés au thriller-policier, vers un feux d'artifice final ou la qualité de son écriture accouche d'une véritable anthologie de la littérature d'épouvante. Les descriptions mettant en scènes les moineaux, oiseaux psychopompes, présents tout au long de l'intrigue y devenant aussi effrayantes que jubilatoires.
Mais comme dans beaucoup de ces œuvres, Stephen King propose également dans La part des ténèbres, une seconde lecture. Celle qui montre la difficulté de vivre, lorsque l'on est écrivain, avec le succès presque inespéré d'un pseudonyme créé pour se désolidariser des règles que l'on s'était fixé comme credo indéfectible. Stephen King rend ainsi hommage à son propre double, Richard Bachmnan, sous couvert duquel il écrivit plusieurs romans (dont Running Man) et dont la supercherie fut dévoilée par un illustre inconnu, un libraire prénommé Steve Brown ce qui amusa beaucoup Stephen King.
AL
Bande annonce de l'adaptation de La part des ténèbres par George Romero :
La part des ténèbres - Bande annonce VO par _Caprice_
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